Il paraîtrait...

mardi 30 septembre 2014

- que les cambriolages de résidences principales poursuivent leur baisse en France. Bilan officiel, publié lundi, portant de septembre 2013 à août 2014 : diminution de 1% en zone urbaine. Oui, 1% c’est peu, mais une diminution est une diminution, dans les temps qui courent. N’allez pas gâcher la fête au gouvernement, où champagne et petits fours ont dû accompagner la nouvelle, en arguant que 1% c’est même très peu. Ça baisse. On ne peut pas dire que ça baisse nettement, mais ça baisse, nettement moins que si ça baissait plus, mais ça baisse. Voilà. Cotillons. Et puis, disons la vérité, la baisse est de 5.8% en zone rurale. Donc, ça baisse nettement. Certes, les cambriolages de résidences secondaires sont en revanche toujours en hausse, + 30% en zone police, + 3,5% en zone gendarmerie. Vilains cambrioleurs qui se diversifient, qui changent de lieux de loisirs, de villégiature, d’amusement. Mais bref, 1%, c’est une vraie diminution. Le sage dit : lorsque la cerise sur le gâteau rassis est flétrie, il faut d’abord refaire un gâteau avant de chercher une cerise fraîche.
- que les pilotes ont fait grève, 14 jours, mais ne la font plus. On pourrait supposer qu’ils ont obtenu gain de cause. Que nenni. Alors on pourrait supposer qu’ils ont cédé aux volontés de leur direction. Que nenni toujours. Ils avaient conditionné la fin de la grève par la nomination d’un médiateur. Que nenni encore. Ils avaient donc accepté le plan de sortie de crise proposé par leur direction ? Que nenni encore et toujours. Alors quoi ? Ils avaient fait une grève de la faim et leurs estomacs n’y tenaient plus ? Que nenni bien sûr. Ils ont racheté leur boîte, le grand patron a démissionné, on a kidnappé leur femme et leurs enfants pour qu’ils reprennent le manche, on leur a promis des primes secrètes ? Le mystère reste entier, enfermé dans une boîte noire qui a été placée dans une boîte noire elle-même mise dans une boîte noire, cachée en lieu sûr, dans une boîte noire. Le sage dit : lorsque la cerise sur le gâteau rassis est flétrie, il faut d’abord refaire un gâteau avant de chercher une cerise fraîche.
- qu’un homme est jugé depuis hier pour avoir contaminé volontairement une partenaire sexuelle avec le VIH. Volontairement, intentionnellement, délibérément, en connaissance de cause, l’immonde homme. Christophe Morat, citons-le, il mérite publicité, l’abject, 40 ans, est poursuivi pour administration volontaire de substances nuisibles ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, avec préméditation et en état de récidive légale. Oui, vous avez bien lu, en état de récidive légale. Car l’exécrable monsieur, l’abominable connard, le détestable salaud, précisons les choses si besoin est, avait déjà été condamné en 2005 à six ans de prison ferme pour avoir sciemment contaminé deux partenaires sexuelles. Puisqu’il semble techniquement impossible de lui greffer un préservatif à vie, et qu’il risque trente années de réclusion criminelle, doit-on fermement suggérer de lui donner un long temps pour réfléchir ? Je dis oui. Le sage dit : lorsque la cerise sur le gâteau rassis est flétrie, il faut d’abord refaire un gâteau avant de chercher une cerise fraîche.