Le changement demande-t-il fatalement la crise ? La
raison ne peut-elle qu’être victime de la banalité du mal ? (suite)
Non. Il existe un contre-exemple que l’on cite toujours. Celui
de la couche d’ozone. On est à la fois parvenu à identifier le problème et
à convaincre la société de faire ce qu’il fallait pour y remédier.
Ce qui ressemble à ce que dit Elinor Ostrom, et ce que je
vois dans mon travail. On peut convaincre une population de changer avant une
crise. Pour cela, il faut une modélisation convaincante ; il faut travailler
avec les leaders d’opinion ; il ne faut pas qu’il y ait de perdants.
Notre problème du moment : trouver cette modélisation convaincante ?