The Clash #2-Give 'Em Enough Rope-1978

Publié le 29 septembre 2014 par Numfar

The Clash #2:

Joe Strummer: chant, guitare

Mick Jones: guitare

Paul Simonon: basse

Topper Headon: batterie

Avec l'arrivée de Topper Headon, The Clash passe au niveau supérieur avec une formation qui restera à jamais comme la meilleure formation du Clash, la formation classique et légendaire.

Après la sortie de leur premier album, CBS a décidé de publier "Remote control" en single contre l'avis du groupe.

En réaction, le prochain single des Clash, publié en septembre 1977 sera "Complete control-City of the dead (J.Strummer-M.Jones)" (#28 UK).

La face A est un véritable hymne aux artistes subissant les pressions des gens en costard.

Le titre fait référence au "Remote control" dont j'ai parlé et s'offre une pointe d'humour typiquement punk lors du solo de guitare de Mick Jones qui est suivi du hurlement de Strummer (You're my guitar hero!). Il est le premier titre des Clash à entrer dans le top 30 anglais.

En février 1978, c'est un autre brûlot punk: "Clash City rockers-Jail guitar doors (J.Strummer-M.Jones)" (#35 UK).

En juin 1978, le groupe désoriente complètement ses fans avec le génial "White man in Hammersmith Palais-The prisoner (J.Strummer-M.Jones)" #32 UK.

Le titre débute comme un autre hymne punk, avec un riff agressif en intro, avant de glisser rapidement vers un ska incroyablement maitrisé.

Chanson anti-raciste et prônant la non violence, le Clash montre une maturité certaine et une évolution vers une musique au spectre plus large que celle d'un simple groupe punk.

"Si Adolf Hitler revenait maintenant, on lui enverrait une limousine".

Malheureusement, cette phrase n'a absolument pris aucune ride avec les années.

Le Clash partent ensuite à San Francisco, enregistrer un nouvel album sous la houlette du producteur de Blue Oyster Cult: Sandy Pearlman.

Le résultat est publié en novembre 1978: "Give 'Em Enough Rope" (#2 UK-#128 US), produit par Sandy Pearlman.

Safe european home (J.Strummer-M.Jones)

English civil war (Trad.)

Tommy gun(J.Strummer-M.Jones)

Julie's been working for the drug squad(J.Strummer-M.Jones)

Last gang in town(J.Strummer-M.Jones)

Guns on the roof (Strummer-Jones-Simonon-Headon)

Drug-stabbing time(J.Strummer-M.Jones)

Stay free(J.Strummer-M.Jones)

Cheapskates(J.Strummer-M.Jones)

All the young punks(J.Strummer-M.Jones)

On pouvait craindre le pire avec une production Sandy Pearlman.

Synthés? Harmonies vocales? Solos de guitares? Cowbell?

Rien de tout ça heureusement, le Clash reste le Clash et le seul défaut de cet album est de sonner un peu plus heavy que le précédent et le prochain, sans doute pour plaire au public américain, qui ne se prendra pas d'affection pour le groupe tout de suite.

Malgré les critiques générales de ce disque (non il n'est pas aussi fluide que le premier et non, il n'a pas le génie de "London Calling"), j'aime beaucoup cet album, qui continue (et clôt) l'ère 100% punk du Clash.

J'adore particulièrement l'adaptation du classique "When Johnny comes marching home", chanson de guerre nordiste datant de la guerre de sécession, transformée en guerre civile anglaise.

Mais ce que je préfère c'est les titres qui reflètent l'ambiance et l'univers punk avec ses révoltes, ses coups de gueules virulents et ses personnages hauts en couleurs, comme cette Julie qui travaille pour la police des stups.

Deux titres seront publiés en single: "Tommy gun" (#19 UK), premier top 20 et "English civil war" (#25 UK).

Un album qui est peut-être le moins connu ou le moins marquant des disques du Clash mais qui reste comme tous les albums de cette période, un in-con-tour-nable, et j'insiste lourdement sur le tournable.

© Pascal Schlaefli

Urba City

29 septembre 2014

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