Hello girls!
On est lundi! Et si on se consolait en lisant le ELLE de la semaine?
Un numéro un peu spécial, puisque Valérie Toranian, sa rédactrice en chef depuis 13 ans est remplacée par Françoise-Marie Santucci!
Du coup, on a un petit édito lui souhaitant la bienvenue, le dernier de Valérie dont je parle ci-dessous et une page d'hommage de la part de la rédaction, soulignant son exigence mais aussi son talent :) Emouvant tout ça :) Mais j'ai hâte de voir ce que ce changement induira pour le magazine, quel virage il va prendre!
En attendant, parlons du numéro ici présent, spécial Luxe :)
Et si on commençait avec la mode?ELLE fait un petit récap des jolies choses vues durant la Fashion Week de Milan: la femme italienne est toujours aussi sexy, avec des jupes courtes, des voiles de dentelle graphiques dévoilant des "bandes" de corps (le ventre, les épaules, les jambes...) pour encore plus de sensualité (Fendi, Cavalli, Blumarine,...). On observe aussi une prédominance des imprimés fleuris et du rose sur des pantalons pattes d'eph et des robes longues, pour un gros clin d'oeil aux 70's (Max Mara, Prada, Gucci, Emilio Pucci, Ferragamo, ...)! Le cuir "souple et fin" semble également être la matière phare de l'été prochain (Tod's, Prada, Jil Sander, Trussardi,...).
La rédaction nous parle ensuite du nouveau sexy: loin des clichés jupe-courte et décolleté plongeant , la mode nous en propose une autre version, plus subtile: en effet, la maille, les sandales monacales, les couleurs nature et les matières un peu lourdes que l'on voit beaucoup en ce moment amènent leur vision de la féminité ; on aime davantage ce qui est singulier et qui a une personnalité ; mais surtout ce qui est "mystérieux". Cet esthétisme "anti-sexy" se transformer en "néo-sexy" pour les experts et créateurs. Personnellement, si je suis d'accord sur le fait qu'un tricot porté à même la peau peut être très sensuel, je suis moins fan des sandales franciscaines, des baskets et de la chaussette dans les nu-pieds, pour séduire :s Je reste peut-être rigide à certains codes, mais pour moi, ces éléments restent juste anti-sexy et non, "néo-sexy". Et vous?
Le magazine fait ensuite un focus sur Alessandra Faccinetti, la directrice artistique de la marque Tod's depuis l'année dernière. Et chante ses louanges au sujet de son travail, notamment pour sa collection automne-hiver 2014-2014 présentée au printemps: des "formes graphiques", des "coupes nettes", son "bleu ciel d'hiver" qui "réinvente le gris", la chemise à jabot en cuir, le cuir perforé ou encore la robe multi-longueurs ont marqué les esprits!. Elle fait également partie de ces créateurs discrets qui osent à peine saluer le public et viennent toujours à l'heure aux rendez-vous :) Pour rappel, Alessandra est donc en charge de la partie "vêtements" de cette marque autrefois uniquement portée sur les accessoires: et la femme Tod's pour porte des "talons bas" et vit entre le réel et le rêve: cela a permis à Alessandra d'imaginer le quotidien et l'allure de cette femme et donc toute sa collection. Elle trouve également son inspiration dans la montagne de livres qu'elle possède et achète régulièrement, mais aussi et surtout en regardant les femmes dans la rue. Nous sommes ses muses! Elle affirme aussi que "la monotonie est [s]on ennemie". Tout cela présage de bien jolies autres collections à venir :)
Passons aux faits de société!Je vous le disais, Valérie Toranian signe son dernier edito dans ELLE cette semaine: et elle a décidé de le consacrer à ces jeunes femmes kurdes qui se battent, avec courage et honneur contre l'Etat Islamique, afin de protéger leurs droits mais aussi celles de leurs homologues syriennes, irakiennes, de toutes confessions. Tekoshin et Narin qui sont citée dans l'article pour leurs actes héroïques, ne sont que des exemples de femmes qui veulent faire front contre l'horreur et la terreur propagée par ces fous fanatiques, qui tuent les hommes, violent et vendent les femmes (vierges, bien sûr): certaines font partie des Unités de défense du peuple, "en Syrie, à la frontière irakienne" et elles représentent 40% des personnes qui s'y sont engagées! Ce qui effraie les djihadistes qui pensent qu'ils "iront en enfer s'ils sont tués par une femme". C'est bien le plus doux des châtiments parmi ceux qu'ils méritent! Ces gens-là devraient être punis de leur vivant et souffrir autant qu'ils ont fait souffrir ces pauvres populations innocentes. Bravo à tout ceux qui les combattent!
Quelques pages plus loin, le magazine nous parle de l'or éthique. En fait, il s'agit surtout du label "Fairmined" mis en place par le joailler Chopard pour ses créations: une collection de quelques pièces de très haute joaillerie, baptisée Green Carpet porte ainsi cette mention équitable. Elles sont destinées aux stars du cinéma et de la musique lors de leurs apparitions publiques (Marion Cotillard a été la première à soutenir cette action) et la Palme d'Or du Festival de Cannes est certifiée fairmined. Mais concrètement, comment ça se passe? Pour en voir les effets, il faut se rendre dans les mines à la Llalanda, près de l'Equateur: une coopérative de mineurs s'est mise en place et chacun d'entre eux a une petite parcelle à exploiter: l'une d'entre eux, Doris, emploie 4 hommes et témoigne pour nous: elle explique que Chopard paie l'or 10% plus cher que les autres joaillers, ce qui lui a permis d'acheter un équipement de protection décent à son équipe: masque, bottes, lunettes, des outils plus performants. Une équipe qui travaille très durement, creusant dans les entrailles de la terre pour trouver quelques poussières d'or qui feront ensuite un lingot. Le métier reste risqué mais ce commerce équitable leur permet de le faire dans de meilleures conditions. Ce qui est rigolo, c'est qu'ils n'ont pas conscience que cet or finit ensuite aux doigts des femmes du monde entier et ils ne peuvent pas citer de grands joaillers, qui pourtant achètent le fruit de leur travail ; et il ne considèrent pas l'or comme une matière précieuse, mais comme une matière première qui leur permet de se nourrir. Chopard espère en tout cas agrandir sa collection et pour ce faire, est en négociation avec d'autres mines en Bolivie et au Pérou, pour avoir assez de matières premières pour leurs créations "vertes". Une bien belle initiative! Et c'est vrai que si la question de la provenance des matériaux pour la mode est aujourd'hui assez ancrée, c'est la première fois que je lis un article traitant de celle des ressources pour nos bijoux. J'ai appris des choses, j'aime :)
On peut ensuite lire une interview assez intéressante de l'historienne des femmes, Yvonne Knibieher, qui vient également de sortir un ouvrage intitulé "Question pour les mères". Elle part du principe que c'est la maternité qui empêche les femmes d'avancer dans leur vie professionnelle: loin d'elle l'idée de dire qu'il ne faut pas avoir d'enfants! Elle veut simplement dire que c'est le fait de pouvoir donner la vie qui est la source des inégalités entre les sexes, puisque qu'il n'y a fondamentalement rien d'autre qui nous différencie. La charge des enfants est encore, en majorité, celle des mamans, par exemple, et elle y perdent en salaire et en retraite: alors qu'élever un enfant peut apporter des compétences utiles dans le monde professionnel (organisation, responsabilité, gestion de crise, ...). Elle met également en lumière le fait que souvent, les associations féministes ne s'intéressent pas aux droits des mères et ne font rien pour les favoriser. Elle aimerait qu'il y ait des modes de garde adaptés, bien sûr, mais aussi que les pères s'impliquent davantage, même si élever un enfant ne correspond pas à leur définition d'un travail "rentable". Une lecture très intéressante, qui m'a permis de bien mettre en lumière qu'une maman est une femme comme les autres, qu'il faut soutenir contre le sexisme ambiant avec des moyens spécifiques. Merci Yvonne, on a besoin de féministes et d'expertes comme vous :)
Et les stars?La rédaction fait ensuite un point séries, avec un focus sur deux nouveautés: Extant et Mistresses. La première sera diffusée sur M6 tous les lundis soirs et met en scène une Hally Berry reconvertie en astronaute du nom de Molly Woods, qui revient de mission enceinte, mais sans savoir de quoi. Alors qu'elle est stérile et qu'elle n'a eu aucun contact physique dans l'espace! La série produite par Steven Spielberg est apparemment réussie, avec un bon casting et un esthétisme "moderne", parfaitement crédible, ultra-soigné, ainsi qu'une ambiance particulière. La deuxième est une série moins originale, nous racontant le quotidien de 4 femmes ayant des problèmes de coeur, des liaisons secrètes et des histoires d'amour compliquées. Personnellement, je regarde cette série (notamment parce que j'aime bien Alyssa Milano) et même si on n'y retrouve pas l'humour et la tension dramatique de Desperate Housewives par exemple, si elle est un peu plus fade, Mistresses se laisse parfaitement regarder, sans aucune prise de tête ou de coups de stress :) Vous pouvez la retrouver tous les dimanches soir sur Teva :)
On retrouve ensuite l'une des dernières légendes vivantes du cinéma Hollywoodien à sa grande époque: Sophia Loren, qui nous donne une petite interview, à l'occasion de la sortie de ses mémoires "Hier, aujourd'hui et demain". Cette superbe actrice a tout de même tourné avec Marlon Brando dans La Comtesse de Hong-Kong (qui selon elle était "incroyablement beau" et "timide") et a été courtisée par Cary Grant, qu'elle a toujours trouvé "drôle et merveilleux": mais ne voulant pas quitter l'Italie et par amour pour Carlo Ponti, c'est ce dernier qu'elle a épousé :) Elle l'avait rencontré sur le tournage de "La Fille du Fleuve", en 1954, et leur différence d'âge (22 ans) ou son mariage avec une autre femme ne les a jamais empêché de s'aimer. Sophia nous dit que les femmes italiennes sont toujours très positives et souriantes et qu'elle même est également très entière et simple, avec des "principes de bonne provinciale". Elle confie que la naissance de ses enfants ont été les deux plus beaux jours de sa vie, même si avoir gagné un Oscar (pour La Ciociara) a été le point d'orgue de sa carrière professionnelle. Elle se montre également très reconnaissante envers sa maman, qui vivait un peu son rêve de devenir actrice par procuration à travers elle ; et, même si son corps a changé avec l'âge, elle n'essaie pas à tout prix de paraître plus jeune, même si elle s'entretient un peu :) Une belle interview, une belle rencontre, qui tient un peu de l'exceptionnel, tant Sophia Lauren est une icône et l'une des dernières personnes à pouvoir parler du "grand" Hollywood. Bravo!
Pour finir, pour la forme, ELLE nous donne son régime énergie, afin de pas trop subir la déprime hivernale à laquelle j'ai personnellement droit tous les mois d'octobre et de novembre: fatigue, et du coup stress et irritabilité :s Et comme l'alimentation aurait a priori un impact sur notre humeur (en augmentant la sécrétion de sérotonine, de dopamine et de la noradrénaline, qui permettent d'être heureuse et plus sociable selon une enquête européenne), il vaut mieux limiter les aliments industriels qui accentueraient le phénomène et miser sur des ingrédients simples et sains qu'on a toutes sous la main dans notre placard ou dans n'importe quel supermarché: de la viande qui contient de la phénylalanine et du tryptophane qui eux-mêmes produisent les 3 hormones citées précédemment, des produits laitiers qui contiennent eux aussi du tryptophane et qui sont "réconfortants", des poissons gras (pour leurs omégas 3 qui boostent le cerveau), des pâtes semi-complètes, du chocolat (pour le magnésium, anti-stress) et des légumes verts. Et on oublie pas également l'avocat, la banane, les amandes, les épices, les herbes fraîches, ...plein de bonnes choses, pour tous les goûts, donc ;)
Jolies photos!
Voilà les filles! Et vous, que pensez-vous de changement de direction? Bonne nouvelle ou pas?
Des bisous!
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