Elles se ramassent à la pelle… et les mecs, je n’ai pas oublié ! Toujours la même musique, la même ritournelle, la même chanson… L’Automne, notre arrière saison, celle où l’on apprécie le bruit du vent dans les futaies du bord de l’eau, où l’on va chercher les derniers rayons du soleil, où ça devient tout marron, des matinées fraiches, les jours qui raccourcissent, et dans le lointain, les chiens qui pistent en aboyant et les coups de fusils des chasseurs, tout ça mêlé de promesses d’ombres gobeurs, de champignons, châtaignes et pommes craquantes. Et puis il y a les feuilles, ces satanées feuilles qui arrivent à chaque coup de vent dans un si joli bruit et qui recouvre la rivière de petits bateaux jaunies, marrons et recroquevillés, et qui nous filent un coup au moral. brisant la journée de pêche. Alors pur vous refiler la banane écoutez moi cet enregistrement magique d’Autumn Leaves, rien à voir avec Montant ! Non Chet, dans sa période la plus étrange (y’à qu’à voir le pull) où il côtoyait les futurs caïds du jazz rock en leur rappelant que le be bop c’est quand même un truc du cœur et qu’ils pourront toujours chercher sur les chemins de l’électro jazz des réflexions intellectuelles, le Be Bop, lui, vous prend là, comme si une main vous choppait de l’intérieur et vous pressait le cœur. Les cadors en question que l’on retrouve sur cette merveille filmé par Bruno Barrios Cabrejos, ne sont rien moins que Paul Desmond (alto sax), bob James (Keyboards), Ron Carter (contrabass), Steve Gadd (drums). Et le pull de Chet, non , mais sans déconner, vous avez vu son pull ? je vous laisse, c’est trop beau, vous pourrez l’écouter en roulant vers la deuxième catégorie.