Après un concert repoussé tout comme la sortie de son album, la sulfureuse Azealia Banks était enfin lundi 22 septembre à Paris pour un concert au Bataclan.
La file d’attente interminable sur le trottoir annonce la couleur. Une multitude de fans pour voir la jeune MC de Harlem à l’éclectisme Londonien. Pourtant elle n’a pas encore un seul album à son actif, impressionnant, mais son EP de 4 titres « 1991 » avait fait beaucoup de bruit il faut dire!
La salle se remplit donc très vite sur le mix house de Jean Tonique qui nous fait oublier qu’Azealia se fait attendre. Puis c’est l’exposion, elle débarque comme une bombe sous une pluie de confétis, tenue très sexy mais très chic, bottes Gucci, jupe noir, chemisier en dentelle noir transparent habillé par ce qui ressemble à un holster en cuir à moitié ouvert. Tout y est, le style, l’énergie, le talent, ses tubes comme les célèbres « 212″, « Van Vogue », « Liquorce », « 1991 » tirés de son EP. Toujours très originale elle utilisera même un mégaphone (porte voix) pour rapper dans son micro recréant ainsi naturellement l’effet synthétique qui est normalement réalisé au mix des morceaux! Comme si cela ne suffisait pas, elle est aussi entourée d’un danseur et une danseuse de Voguing que l’on retrouve d’habitude dans des milieux plus underground. Pour les non-initiés c’est une danse crée par les communautés gays dans les prisons américaines avant d’arriver dans les soirées House noir et gay des années 80 à NYC et qui mime les poses des top modèles de magazines Vogue en particulier.
Les surprises musicales cette fois-ci seront les nouveautés à paraître sur son futur album « Broke With Expensive Taste » les morceaux « Wallace » et « Chasing Time ». Ce dernier précédé d’un petit pic pour son label. Elle nous explique avant de rapper qu’on lui demande des morceaux moins cool et plus mainstream tout en appellant le public à réagir avec le pouce vers le bas, effet garanti!
En résumé, une belle performance, on en a pris plein les oreilles et les yeux, la tournée de l’album risque d’être incroyable, à suivre…
#Damien
Crédits Photos ©Damien Paillard