A propos de la "coalition Obama" et de ce qu'il faut bien se résoudre à appeler la "3e guerre d'Irak", Dominique de Villepin nous rappelle les responsabilités d'une politique américaine dans laquelle il n'y a rien à sauver depuis 15 ans, et un suivisme français contre nature : la guerre n'est pas notre vocation ; notre vocation c'est la paix et la diplomatie car nous n'avons aucunement besoin d'ennemis pour exister et nous imposer.
Pour notre malheur, le quai d'Orsay est occupé par un homme incapable de penser la France et le monde en dehors de la "Pax Americana" et la nécessité aujourd'hui de nous en éloigner pour mieux retrouver au plus vite notre indépendance et notre tradition diplomatique de recherche d'équilibre. Un homme, soit dit en passant, aux quarante années d'activité "politique"... au service de qui, de quoi... ? La réponse à cette question, quelle que soit sa gravité, nous invite dans l'urgence à ne formuler qu'un seul voeu : son départ ; ce qui devrait être fait d'ici deux ans car l'histoire ne nous repassera alors plus le "plat Fabius" dans un gouvernement quel qu'il soit, pour notre bien à tous.
D'autant plus que Védrine a "retourné" sa veste voilà quelques années ; Jaguar, conférences de par le monde grassement rémunérées, costume Armani, toujours entre deux avions, lui aussi n'est plus guère capable d'anticiper sur l'échec à venir et sur les dangers d'une France incapable de faire entendre une voix indépendante, et ce afin d'oeuvrer pour un monde multipolaire où chacun se respecte.
Fabius, Védrine... et combien d'autres au PS et ailleurs ?
Si seulement ces hommes-là pouvaient nous rendre ne serait-ce qu’un-pour-cent de ce qu’ils "se sont servis" - d’autres diront : "de ce qu’ils ont pris" - tout au long de leur carrière... carrière qu’ils nous doivent, nous les électeurs de gauche depuis 1981 - il serait bon qu’ils ne l’oublient pas ! -, c’est milliardaires que nous serions tous !
Oui ! milliardaires en perspectives d’avenir pour un pays fort parce que... respecté et dont le monde n’aurait à craindre qu’une chose : qu’il soit faible et méprisé parce que... méprisable : ce qu'il est aujourd'hui.
D'où le caractère précieux de la lucidité, de l' intelligence et du désir évident de servir la France et ce qui a fait son rayonnement dans le monde, d'un Dominique de Villepin scandaleusement mis sur la touche au moment où nous avons tant besoin d'hommes de cette trempe.
Mais, là encore, est-ce vraiment un accident, une coïncidence ?
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