Nouveautés séries – Automne 2014 – A suivre ou pas ? #1

Et voilà, la rentrée série est officiellement arrivée. Entre reprise des séries que je suis depuis quelques années et les nouveautés, il est temps de faire un point sur mon planning de shows à suivre, car sinon, ma vie sociale va encore considérablement se réduire.

A to Z

Andrew et Zelda vont sortir ensemble pendant huit mois, trois semaines, cinq jours et une heure. Ce programme de télévision, diffusé sur NBC, est le récit détaillé de leur histoire… de A à Z !

Voici une comédie romantique qui change. On part du principe de retracer la relation vécu par Andrew et Zelda. Il y a un petit quelque chose de 500 Days of Summer dans cette série et c’est un bonheur. Sans compter sur un très bon casting avec la surprenante Cristin Miloti (How I Met Your Mother) dans le rôle de Zelda et surtout, pour mon plus grand plaisir, Lenora Crichlow (Being Human) dans le rôle de sa BFF. Le pilote fonctionne plutôt bien et pose les jalons de cette série qui joue avec les codes du genre (voix-off, double point de vue…). J’adhère et j’adore (mention spéciale à la présence en guest de Lea Thompson).

The Flash

Les aventures de Barry Allen, devenu Flash : un super-héros doté d’une vitesse extraordinaire.

Beaucoup plus teenage que son grand frère, Arrow, The Flash est une série qui entre tout à fait dans la cible de The CW qui est mise plutôt sur les moins de 35ans. Le pilote met parfaitement en place le récit. Après une incursion dans la série mère, on retrouve Barry Allen juste après son retour de Starling City et sa rencontre avec Oliver. De l’humour, de l’action, de la conspiration… The Flash reprend en grande partie les ingrédients qui ont fait de Arrow un véritable succès. Grant Gustin porte parfaitement le costume rouge et en prime, les fans du super-héros seront content du clin d’oeil offert à la série éponyme de 1990 en offrant à John Wesley Shipp le rôle du père de Barry. Pour le moment, je poursuis.

Selfie

À la suite d’une rupture humiliante qui a été filmée et qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, Eliza, une jeune femme dans la vingtaine totalement obsédée par son image, devient la risée de ses collègues et de tout internet. Elle a tout à coup plus de « followers » qu’elle ne l’aurait jamais imaginé, mais toujours aucun véritable ami pour la réconforter. Néanmoins pleine de ressources, elle demande de l’aide à l’expert en marketing de sa boîte pour redorer son image et transformer cette soudaine popularité en quelque chose de positif. Mais l’opération s’annonce délicate : Eliza vit littéralement dans un monde parallèle…

Quand My Fair Lady se met aux réseaux sociaux, cela donne Selfie. L’une des nouveautés de cette rentrée les plus surprenantes et les plus 2.0. Eliza est ici une jeune femme égocentrique et obsédée par sa popularité sur le net. Pas étonnant de voir que son petit monde s’effondre quand elle se retrouve recouverte par son propre vomi dans un avion rempli par ses collègues et que le tout fait le tour de la toile en moins de temps qu’il ne faut pour dire « Like ». Le tout est drôle, bien menée et Karen Gillan est parfaite dans le rôle d’Eliza. Ce pilote m’a séduite. Je Like et Follow.

Red Band Society

Des enfants et des adolescents se lient d’amitié dans un hôpital où ils sont tous patients. Ensemble, ils tentent de fuir la triste réalité pour se créer leur propre monde avec leurs propres codes, tandis que le personnel soignant fait de son mieux pour leur apporter un peu de bonheur au quotidien. Charlie, dans le coma depuis plusieurs mois, assiste quant à lui, impuissant, à l’agitation qui l’entoure. Il ne voit rien, mais il entend tout… 

C’était probablement l’une des nouveautés que j’attendais le plus pour cette rentrée. Et après avoir vu le pilote, je suis plus qu’enthousiaste quant à la suite de cette série. Enfin une série médicale qui change d’Urgences, Grey’s Anatomy ou Emily Owens MD. Charlie, un jeune garçon dans le coma, entend tout ce qu’il se passe dans l’hôpital. Et s’il ne peut pas prendre part à la folie ambiante, il ne manque pas d’humour. La galerie de personnages, surtout menée par des jeunes acteurs, est vraiment bien vu. Une vrai bonne surprise qui malgré un sujet pas toujours évident donne vraiment la banane. Jetez-vous dessus !!!

Constantine

Les aventures de John Constantine, extralucide anticonformiste et torturé, à la poursuite des anges et des démons qui hantent les rues de New York. Accompagné de Liv Parson, une jeune femme dont il a bien connu le père et qui a hérité de son don pour voir les morts, il essaye de faire régner la paix là où le mal veut s’installer… 

Il y quelque chose d’incroyablement vieillot et kitsch dans cette version télé de Constantine. Si le tout se veut flippant, l’effet foire lamentablement tant l’aspect précédemment cité prend le dessus. Côté casting, le seul intérêt est de voir revenir sur l’écran des acteurs de Lost comme Harold Perrineau ou Jeremy Davies. Bref, ce pilote ne m’a pas convaincu. J’ai un gros problème avec les deux acteurs principaux qui ne me donnent pas envie de les suivre ou de m’attacher à eux… Je lui laisse encore une chance en espérant que les défauts du pilote étaient juste dû à la mise en place de l’intrigue principale.

Forever

Le Dr Henry Morgan, un médecin légiste discret mais brillant, étudie la mort pour une raison bien précise : il est immortel. Depuis deux siècles, il parcourt le monde et cherche un remède à sa condition qu’il considère comme une malédiction, aidé par son meilleur ami, un vieux chauffeur de taxi roublard. Après un accident de métro au cours duquel il a (encore) perdu la vie, il fait la rencontre de l’inspecteur Jo Martinez, une veuve au caractère bien trempé avec qui il ne va pas tarder à faire équipe pour résoudre d’épineuses affaires criminelles…

Ioan Gruffud is back ! Bon ok, dans les 4 Fantastiques je préfère l’oublier, mais depuis Ringer je l’ai pris en affection. Et vu qu’il apparaît nu dans les 5 premières minutes du pilote, je suis comblée. On le suit donc dans ses pérégrinations d’immortel qui cherche à trouver un moyen de mettre fin à ce qu’il considère être une malédiction. Ce pilote est très prometteur : des personnages bien foutus, une intrigue de base intéressante, des dialogues savoureux. Je valide !

Transparent

J’ai découvert ce pilote sans grande conviction. La série ne me parlait pas du tout et je n’en avais pas entendu parler jusqu’à ce que je tombe sur l’affiche. Le côté intimiste de la caméra donne un aspect film indé au tout. Le casting en rajoute une couche vu que la plupart des acteurs sont issus de ce milieu. On y suit donc le quotidien d’une famille un poil décomposée qui gravite autour du patriarche qui a décidé d’assumer sa transsexualité. Lourd secret qu’il a bien du mal à dévoiler à ses enfants. Mais ce qu’il ne sait pas c’est que ces 3 bambins ont eux aussi des secrets bien gardés. Bref, rien n’est transparent dans cette famille contrairement aux apparences. Grosse surprise pour moi, car j’ai franchement bien accroché. Bon je vais être honnête, je ne sais pas si j’irais au bout de la saison, mais pour le moment, je lui laisse sa chance.

Trois ans après qu’un virus ait ravagé les Etats-Unis, un seul homme est immunisé contre l’infection. Le futur de l’humanité dépend de lui, mais le terrible secret qu’il cache pourrait mettre en danger l’équipe chargée de le transporter de New York à la Californie.

Dans le registre série de zombies, j’avoue que j’attends avec impatience iZombie de Rob Thomas. En attendant, j’ai décidé de donner sa chance à ce Z Nation. Il y a beaucoup de Walking Dead dans cette série. Une infection mystérieuse qui a transformé la population en zombies et un petit groupe de survivants qui tente de vivre en dépit du danger. Ici la variation se situe au niveau d’une potentielle solution pour endiguer l’épidémie qui réside en un homme immunisé contre le virus. Du coup, là où Walking Dead se focalise sur la survie, la communauté et l’humain, Z Nation a un fil rouge avec un groupe de personnes/mercenaires malgré eux qui doit protéger et emmener en lieu sûr le dernier espoir de l’humanité. Autre point de divergence, dans cette nouvelle série les zombies sont intelligents et rapides. Ils peuvent faire semblant d’être mort et puis BAM, ils vous filent le train. Ou alors, ils peuvent même conduire un bus… Certes ça n’a pas l’ambiance si particulière et le casting (Norman Reedus mon amour) de Walking Dead, mais ce pilote donne envie d’en voir plus. Pour le moment, je poursuis.

The Mysteries of Laura

Laura Diamond, flic d’exception à l’esprit délicieusement déroutant, n’est pas du genre à se laisser malmener, que ce soit par son co-équipier ou par les suspects de ses enquêtes. Toujours à 200 à l’heure, elle doit aussi faire face au chaos constant de sa vie personnelle : maman de jumeaux très turbulents, elle est en pleine instance de divorce et son futur ex-mari, un grand gamin, ne lui facilite jamais la tâche…

Franchement, je n’attendais rien de cette nouvelle série policière de la NBC. J’ai donc regardé le pilote sans grande conviction. Le tout est sympathique, mais ne révolutionne pas le genre. Loin de se focaliser sur le boulot de flic, la particularité de la série est de mettre en avant la vie de famille chaotique de son héroïne. Le mélange pour le moment passe plutôt bien et donne une série pas désagréable à regarder si on a rien de mieux à se mettre sous la dent. Alors pourquoi pas, mais pas indispensable.

Madam Secretary

Lorsque le Secretaire d’État Américain meurt dans un mystérieux accident d’avion, le Président des Etats-Unis Conrad Dalton désigne Elizabeth Faulkner McCord, une amie de longue date, comme sa remplaçante. Chargée de la diplomatie internationale, cette femme brillante qui a fait carrière dans la CIA doit désormais jongler avec la bureaucratie, le staff mis en place par son prédécesseur qui ne lui est pas toujours favorable, la presse carnassière, les dîners officiels superficiels et sa vie de famille, quelque peu pertubée par ses nouvelles fonctions…

Téa Leoni revient en force sur le petit écran en prenant le rôle-titre de ce nouveau politic-drama de CBS. J’ai regardé ce pilot surtout par curiosité. La bonne surprise est de retrouver Erich Bergen (excellent dans Jersey Boys) au générique. Malheureusement, le positif s’arrête là pour moi. Madam Secretary ne révolutionne pas le genre et vu que mettre une femme au pouvoir n’est pas suffisant pour faire une bonne storyline, on rajoute des collaborateurs qui sont pas très gentils avec elle, une conspiration qui aurait apparemment coûté la vie à son prédécesseur et quelques clichés sur le fait que passer de l’anonymat au feu des projecteurs peuvent provoquer… Bref, je ne suis vraiment pas convaincue, ni même séduite pour le moment. Peut-être que le second épisode me fera changer d’avis…

Cilla

Cilla, une jeune femme rêvant de célébrité, rencontre un jour deux hommes clés de sa vie: Bobby Willis, son futur époux, et Brian Epstein, un homme d’affaire qui a fait connaître les Beatles.

En voici encore une belle surprise qui vient de ma chère Angleterre. On plonge ici au cœur des années 60 à Liverpool, ville où se trouve The Cavern. La fameuse salle qui a vu le rock anglais explosé grâce à des groupes comme The Beatles ou encore à des découvreurs de talents comme Brian Epstein. C’est donc ici un biopic autour de la chanteuse et animatrice de télévision, Cilla Black que l’on découvre. Tout en profitant d’une bande-son rock parfaite, on en apprend plus sur l’ascension de celle qui deviendra la présentatrice la mieux payé d’Angleterre. Le casting est tout aussi parfait que l’ambiance et le scénario. Dans le rôle-titre, on a la pétillante Sheridan Smith (Dates) et à ses côtés, Ed Stoppard dans le rôle d’Epstein, mais surtout Aneurin Barnard (Richard III dans The White Queen) dans le rôle de son futur époux et bras droit, Bobby Willis. A découvrir sans modération.