Quel contraste avec la situation française. Je me souviens d'un président de la République élu en 2007, qui n'avait que le mot référendum à la bouche. On a attendu pendant cinq ans, en vain, d'en voir la couleur. Plus récemment, un Premier ministre, devant l'Assemblée nationale, lors du vote de confiance qui devait être accordé à son gouvernement, a relevé qu'un certain nombre de sujets devraient être débattus, DEVANT les Français. Aussitôt que je l'eus entendu, j'ai pensé : et pourquoi pas, AVEC les Français.
Car ce dont notre démocratie française est en train de crever, c'est d'un manque de dialogue et de discussion entre les élites politiques et les citoyens français. Au nom de la démocratie représentative, on s'arroge le droit de se passer de notre avis. On en voit les résultats catastrophiques aujourd'hui : désintérêt pour la politique, déconsidération de la classe politique, abstention massive aux élections, tentation du vote d'extrême droite.
Ce qui est grave, c'est que nos élus ne s'en rendent absolument pas compte, ou ne veulent pas s'en rendre compte, parce qu'ils ont peur qu'on touche à leur pouvoir.
Faut-il d'ailleurs rappeler qu'en matière de pouvoir, "le vrai pouvoir ne se donne pas, il se prend".
Le peuple français a pris la parole en 1789 et n'aurait jamais dû la rendre. En fait, on ne cesse de tenter de la lui confisquer.Alors, faits comme nos amis Ecossais. Résistez, pratiquez, en un mot, ayez toujours une petite fleur d'Ecosse dans un coin de votre tête !
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