Titre: Judge Tome 1
Auteur: Yoshiki Tonogai
Année: 2011
Éditeur: Ki-Oon
Type: Seinen
Nombre de pages: 244
Nombre de volumes: 6 (série terminée)
Hiro a malgré lui entraîné la mort de son frère deux ans plus tôt. Depuis ce soir de décembre, il est rongé par les remords et par ce lourd secret.
Puis un jour il se réveille dans une petite cellule, menotté. Lorsque son regard se porte sur un miroir posé contre un des murs, il se voit, portant un masque énorme en forme de tête de lapin.
Il se souvient de s'être fait agresser la veille. Mais que se passe t-il réellement?
Sortant de sa cellule il longe un long couloir au bout duquel il rencontrera sept autres personnes, comme lui, portant un masque d'animal, et un huitième étendu par terre, mort.
Une fois réunis, il pourront visionner une vidéo leur indiquant leur jugement. Chacun serait coupable d'un crime associé aux sept péchés capitaux: gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère.
À la fois juges et bourreaux, toutes les douze heures, ils devront choisir celui d’entre eux qui sera sacrifié, faute de quoi ils seront tous punis.
Ki-oon propose une édition soignée pour le manga Judge. Sur les 244 pages, les quatre premières sont en couleur sur papier glacé, les 240 suivantes sont en noir et blanc sur du papier classique pour un manga.
La jaquette plastifiée représente les 9 adolescents enfermés, portant tous un masque en forme de tête d'animal. Si vous la soulevez, vous aurez à peu près la même image sur la couverture cartonnée, mais sans les masques.
Les différents chapitres, cinq ici, sont séparés par un petit dessin d'animal tout mignon, avec un nom écrit à côté.
Le scénario commence de façon plutôt légère, jusqu'au moment du drame qui hantera Hiro, le personnage principal de ce premier tome. Et puis tout bascule et l'histoire prend un tournant beaucoup plus sombre et tragique. Les neufs adolescents sont mis face à un choix cruel. L'intrigue est posée dès le départ grâce à la vidéo que les personnages regardent, et qui leur explique les règles du jeu.
La mise en scène de ce huis clos est surprenante dès la couverture. Ces masques en forme de têtes d'animaux avec leur gros yeux rouges sont plutôt effrayants. Dans ce premier tome, l'auteur s'attarde sur des décors, sur des détails pour montrer l'exiguïté des pièces et l'enfermement des personnages. Toute ceci participe à l'ambiance sombre et pesante de l'histoire.
Au final, le personnage principal, Hiro, n'a pas tant de caractère que ça face à certains autres protagonistes, mais il nous sert à suivre l'avancement de l'histoire.
La critique de Juju:
Au commencement de l'histoire, je n'ai pas trop vu le rapport avec la couverture. Et puis au moment où tout bascule, ça y est, on comprend, ou tout du moins, on croit comprendre, jusqu'à l'explication par la vidéo.Au moins les bases sont posées rapidement, il n'y a plus qu'à se concentrer sur le reste de l'intrigue.
On sent bien que le choix qui est imposé aux protagonistes sera source de conflit et pourquoi pas d'alliances ou de machinations. C'est un peu comme dans la télé-réalité quand les personnages doivent s'éliminer entre eux, cela créé forcemment des tensions.
Et puis cette histoire des péchés capitaux est intrigante. On se demande bien qui a fait quoi? Et si les neuf prisonniers sont bien des criminels, aux vues de l'histoire de Hiro.
Je me rappelle de la sortie du premier tome du manga Judge. A l'époque, j'étais allé à ma première (et dernière) Japan Expo, et le stand Ki-Oon était décoré aux couleurs de ce nouveau manga.
La couverture m'attirait. Elle a quelque chose de fascinant. On a envie de savoir ce qui se cache sous ces masques. Pourquoi les personnages portent ces têtes d'animaux qui ont l'air plutôt encombrantes?
Ce n'est finalement que la semaine dernière que j'ai pris ce premier tome. Et deux jours plus tard, je découvrais une série du même auteur, avec une jaquette très similaire. La série Doubt, sortie avant Judge... A coup sûr une série que je devrai lire également, et vous présenter.
Judge: le trailer:
Découvrez le trailer de JUDGE, le nouveau... par Ki-oon