Plus d’un mois après la rentrée littéraire, j’ai déjà envie de faire un petit bilan perso. J’ai enchaîné des romans très différents les uns des autres et j’ai aimé l’érudition légère de Patrick Deville, l’ironie mordante d’Alma Brami, le sombre désespoir de Paul Harding, la langue éblouissante de Michel Jullien, la rudesse de Stéphane Guibourgé, la sauvagerie du western corse de Marc Biancarelli, l’univers flippant de Denis Michelis, le personnage lunaire d’Isabelle Minière, la drôlerie et l’irrévérence de Gauz et la finesse de la réflexion de Bertrand Guillot sur le monde des livres. Seul le roman de Burnside m’a laissé de marbre tandis que celui de Leïla Slimani m’a dans l’ensemble agacé. Bref, de très bonnes pioches mais pour autant je n’ai pas encore eu le vrai gros coup de cœur absolu. Quelque part, ce n’est pas plus mal, je me dis qu’il reste à venir…
Donc, pour l’instant,
J'ai lu :
(pour lire mes billets sur ces ouvrages, c’est par ici)
Je lis :
Je lis toujours plusieurs titres en même temps, je ne sais pas faire autrement. Et parmi les trois ci-dessous, le Marcus Malte, commencé hier, s’annonce très prometteur.
Je lirai :
Il me reste de nombreux titres de la rentrée dans ma pal. Le futur est de mise et il pourra être très lointain puisque, comme d’habitude, j’ai les yeux plus gros que le ventre et certains de ces ouvrages ne seront pas lus avant plusieurs années, c’est une certitude. Malade, moi ? Sans doute. Et le pire c’est que je n’ai pas l’intention de me soigner.
Sinon, je me dis que le vrai coup de cœur se cache peut-être parmi ces seize candidats. Je place mes plus grands espoirs sur le Meyer et le Harchi, en espérant qu’un autre, dont j’attends peut-être moins, sera la divine surprise…