Z Nation // Saison 1. Episode 3. Philly Feast.
Je dois avouer que le personnage de Citizen Z est vraiment inutile. Je ne comprends pas du tout son utilité et encore moins ce qu’il continue de faire dans la série. Il ne sert strictement à rien alors qu’il aurait très bien pu être un bon personnage. Mais non, la série ne parvient pas à en faire quelque chose de réellement intéressant et du coup, on s’ennuie terriblement. D.J. Qualls est de toute façon un acteur avec lequel j’ai toujours eu beaucoup de mal. Son personnage dans Supernatural m’a toujours ennuyé par exemple. Quoi qu’il en soit, cette semaine, et dans le but de remplir un peu plus la saison avant d’arriver en Californie, nos survivants vont faire une halte à Philadelphie qu’ils vont bien évidemment regretter. L’ancien groupe de Cassandra veut récupérer cette dernière, un groupe qu’elle avait laissé tomber car c’était tout simplement des psychopathes. Nous allons découvrir que dans ce culte se pratique quelque chose de très fidèle au genre horrifique : le cannibalisme. La façon dont tout cela est présenté est tout de même assez cocasse et n’est pas sans rappeler que l’on n’avait déjà pu voir dans d’autres films où les victimes sont conservées en vie pendant que l’on mange leurs bras, leurs jambes, etc. Tout ce qui peut se manger tant qu’on les garde en vie.
C’est une bonne idée que de jouer la carte des cannibales même si je dois avouer que d’avoir vu cet épisode après avoir déjeuner m’a légèrement donné envie de rendre. Car oui, le visuel de Z Nation n’est pas ce qu’il y a de plus travaillé et additionné au fait que l’on a des tas de choses cannibales là dedans, le plaisir du téléspectateur reste complètement entaché. Addy de son côté continue d’être un personnage plutôt sympathique et le fait qu’elle se retrouve face à Garnett, le leader de ce groupe (voire de cette secte) était une excellente idée. La série n’y va pas par quatre chemins et ne choisie donc pas de faire dans la demi mesure. Bien au contraire, le but est de foncer droit dans le tas. Quand elle se dirige vers cette caverne par exemple on sait pertinemment ce qu’il faut y attendre et le résultat est tout de même assez cocasse dans son ensemble. L’impact émotionnel autour du personnage de Cassandra (voire même de Addy) ne fonctionne pas du tout. La série ne sait pas vraiment créer des émotions. Il faut dire que la série n’est pas ce qu’il y a de plus subtile ou de bien écrit dans le monde des séries. Mais Z Nation parvient malgré tout à séduire grâce à des aspects totalement différents.
Je parle bien évidemment de son côté scènes d’action bourrines qui ne cherchent pas à trop réfléchir et à faire réfléchir le téléspectateur. En effet, une fois que je suis devant un épisode de Z Nation j’ai perdu tout usage de mon cerveau. Pas besoin de me prêter 2 neurones, j’ai de toute façon bien compris que je n’allais pas regarder cette série pour l’histoire. Le scénario ne raconte toujours rien, part dans tous les sens mais c’est peut-être ce qui fait de cette série un vrai plaisir coupable. Je n’ai pas honte d’apprécier ce que je regarde globalement ici. J’ai toujours plus ou moins réussi à défendre les productions Asylum d’un point de vue téléfilms qu’ils ont produit pour la chaîne (notamment Sharknado mais bien d’autres choses). Mais il y a à côté Citizen Z. Franchement, je pense que Z Nation devrait arrêter de se faire du mal avec cette histoire. Voir ce dernier avec son chien à griller des steaks, ou bien faire des monologues pompeux en fin d’épisodes ce n’est pas vraiment ce que je recherche et je regrette que cela prenne cette direction là. Mais bon, je ne vais pas non plus trop bouder mon plaisir puisque le reste fait plus ou moins ce que j’attends de la part de la série.
Note : 5.5/10. En bref, du cannibalisme au menu cette semaine. Miam !