Un film de Diane Kurys (2008 - France) avec Sylvie Testud, Jeanne Balibar, Pierre Palmade, Lionel Abelanski, Samuel Labarthe, Arielle Dombasle, Guillaume Galienne, Denis Podalydès, Gwendoline Hamon
Hyper déçu et soporifique.
L'histoire : Une jeune fille de dix-huit ans, issue d'une bonne famille bourgeoise, sort un roman qui fait un carton, scandalisant un peu dans les chaumières par sa liberté de ton. Françoise Sagan devient une auteure riche et célèbre, anticonformiste, qui croque la vie et flambe à tout va.
Mon avis : Sagan est une personnalité qui m'intéresse, bien que ses livres ne m'aient jamais passionnée (j'en ai lu seulement deux). Mais j'aime la littérature, donc ce biopic, ça faisait un moment que je voulais le voir. Le fait qu'il soit réalisé par Diane Kurys me freinait un peu - je trouve ses oeuvres plutôt ternes - et, hélas, j'ai bel et bien été déçue...
Il s'agit là de la version ciné, car il en existe une autre, en deux parties, pour la télé. C'est un concept que j'ai un peu de mal à comprendre, mais bon, pourquoi pas. Ici en l'occurrence, c'est Europacorp (mmm....) qui a trouvé le téléfilm si bien qu'ils ont acheté les droits pour en faire un métrage à diffuser en salles. Cela dit, il semble bien que la qualité télé l'ait emporté sur la touche ciné, qui donne des films généralement bien plus léchés, techniquement et esthétiquement.
Si je vous dis que je me suis royalement endormie... vous aurez compris. C'est lent, insipide, pâlot...
On a beaucoup parlé de l'interprétation exceptionnelle de Sylvie Testud. M'ouais. Mais c'est une actrice exceptionnelle, rien de nouveau. Or il se trouve que par ailleurs, elle ressemble beaucoup à Françoise, donc c'est évident qu'elle est formidable. Mais ça ne suffit pas à rendre le film intéressant, soyons clairs.
La plupart des critiques sont assez généreuses, le plus étant la prestation de Testud, le moins la réalisation façon "télé", donc assez morne. Les Inrocks sont plus féroces et je les suis : "Tout n'est qu'ennui, grisaille et désolation. On se retrouve face à une pauvre fiction télé délavée, ras du plancher, où l'image ressemble à une serpillère"...
Le public semble avoir bien aimé. C'est toujours ça : on s'intéresse encore à la littérature, dans ce pays ? Youpi.