Le Théorème de Cupidon – Agnès Abecassis

Par Vudemeslunettes @Vudemeslunettes

Livre faisant partie de ma PAL Estivale.

L’histoire
Adélaïde et Philéas travaillent tous les deux dans le cinéma. Mais ils ne se connaissent pas. Enfin, ça c’est ce qu’ils croient. Parce que comme prétend le Théorème de Cupidon, deux lignes parallèles ne se croisent jamais, sauf si elles sont faites l’une pour l’autre. Entre quiproquos et rebondissements, les lignes d’Adélaïde et Philéas vont-elles finir par se croise ?

Mon avis
J’espérais beaucoup de ce roman ! Pour moi, j’avais un bouquin à la Kinsella dans les mains. Un roman léger, plein d’humour et d’amour, rempli de rebondissements, de quiproquos et de situations improbables. Pourtant, ce livre est loin d’être ce à quoi je m’attendais. J’ai même été assez déçue pour être honnête.

L’histoire, bien que pleine de rebondissements, m’a semblée plate. Je me suis même un peu ennuyée. Alors oui il y a des situations marrantes, oui il y a des rebondissements, oui il y a des quiproquos mais je n’ai pas lu ce livre avec beaucoup de plaisir. Je l’ai surtout lu … pour le finir en fait (et vous n’imaginez même pas comme il est dur pour moi de trouver les mots pour en faire une critique).

La 4ème de couverture nous dit qu’« Adélaïde est exubérante, directe, rigolote mais [qu’]elle fuit les histoires d’amour ». Alors exubérante, ce n’est pas le trait de personnalité principal que j’ai ressenti chez elle. À certains moments j’aurais plutôt eu tendance à me dire qu’elle se laissait beaucoup marcher sur les pieds. Directe, oui on va dire ça si je me souviens d’une ou deux situations du livre. Rigolote, moui mais son comportement n’a pas provoqué de rire chez moi. Et donc elle fuit les histoires d’amour. Ça oui, j’avoue. Mais cette partie de la personnalité d’Adélaïde est plutôt évoquée succinctement (et d’avantage par ces amis) que vraiment mise en avant. Je m’attendais à en apprendre un peu plus là dessus. Était-ce dû à une trahison passée ou une toute autre raison ?

La 4ème de couverture nous dit également de Philéas qu’il est « timide, maladroit, sérieux et ne pense qu’à conclure ». Euuuuh. Là j’ai l’impression que je n’ai pas eu le bon personnage dans le livre. J’aurais plutôt eu tendance à le définir … bah en fait, je ne saurais même pas le définir. Il m’a paru tellement effacé, même s’il occupe une grande place dans le roman que je n’ai pas d’idée précise.

Il y a cependant quelques passages qui font sourire mais ce n’est, pour moi, pas le cas du roman dans sa globalité.

Je m’attendais à une lecture légère et drôle. Je me suis retrouvée face à un livre qui ne m’a pas procuré l’émotion que j’attendais. Je ne l’ai pas trouvé agréable à lire, il m’a même semblé fouillis par moments. J’attendais certaines « chutes » qui ne sont pas arrivées et qui auraient cependant pu mettre un peu plus de peps à ce roman. Peut-être que ce livre et moi sommes juste « deux lignes parallèles qui ne se croiseront jamais ».

Ma note :