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Antoine Goudeseune à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 23 septembre 2014

Publié le 23 septembre 2014 par Concerts-Review

Tout petit dans les pages de son cahier quadrillé ( un Clairefontaine à reliure, couverture rose) , Antoine coloriait le sous-marin en jaune.

Plus tard, en cinquième primaire, ce n'est pas Lio qu'il écoute, non, dans la classe de Mademoiselle  Papillon il est le fan le plus acharné des quatre garçons dans le vent.

Au Collège Notre Dame de Bonne-Espérance ( Binche) , avec ses camarades, il monte un groupe qui déjà reprend John, Ringo, George et Popaul.

Quelques 20 ans plus tard, son rêve le plus fou se réalise, l'enregistrement d'un album, ' Abbey Road', au légendaire studio du même nom.

Toinou, pour les intimes, reprend l'album des Beatles, dans son entièreté, en fingerpicking et encore plus fort il vient le jouer dans la capitale, à la Rotonde du Botanique.

Le village a affrété deux bus et la salle bruxelloise est donc bien remplie ( tous les copains, la famille, l'équipe de foot locale, les majorettes retraitées, les pompiers et la secrétaire du maire)  à 20:15 quand l'affable barbu prend place.

Sur un écran géant, la pochette du disque, Antoine sur le fameux passage piéton, une ou deux différences avec l'image illustrant le disque des Fab Four, les arbres sont dénudés et Toine, portant fièrement son étui à guitare, est tout seul à traverser la rue.

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Mise en condition, un enregistrement d'époque sur fond grésillant, John répond aux questions du reporter l'interrogeant sur Abbey Road.

Analyse du premier morceau 'Come together' dont on entend les premières mesures, l'Hennuyer prend place, la bande s'estompe, Antoine Goudeseune prend le relais.

Une superbe version Leo Kottke du classique des Beatles.

Une technique irréprochable et des arrangements respectant l'esprit de la plage.

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En dehors de Jacques Stotzem, tu ne vois personne dans notre beau pays faire preuve d'une telle dextérité.

Changement de jouet, 'Something' de la plume de George Harrison, même délicatesse, même parfaite alchimie entre la somptueuse mélodie et le rendu subtil.

L'égrenage se poursuit  'Maxwell's Silver Hammer' with a baritone guitar.

Vous avez vu à mes côtés, la technologie de pointe, un porte-guitares comprenant un porte-gobelets.

Une voix s'élève: pas mal, mais pour le pastis, faudrait un seau à glace!

' Oh! Darling '

Jo, elle est pour toi cette chanson...

Jo, t'es où?

Sur le pot!

Jojo au pas de course, Antoine utilise un capo pour retrouver les tonalités originales de ' Octopus's Garden' du brave Ringo.

Même maladie que celle de Stotzem: la recherche de la perfection!

Dernier titre de la face A, le fabuleux 'I want you' (She's so heavy), 7'47"!

Utilisations du looper pour reproduire la cacophonie finale!

Didactique, maître Antoine!

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Un intermezzo avant d'attaquer la face B.

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Le prodige choisit d'interpréter quelques plages de son album précédent, 'Fingerpicking the Beatles'  en commençant par 'Here, there and everywhere' ( 'Revolver').

Suis au Bota, faut en profiter, c'est l'occasion d'inviter quelques invités ( sic), guest numéro 1, le jazzman  Loris Tils ( Six Ways to Funk, Mister Cover etc...) à la contrebasse, je dédie 'Michelle' à maman.

Un élégant emballage jazzy.

' Helter Skelter,' avec 'Back in the USSR', un des titres les plus rock au répertoire  des petits gars de Liverpool.

Julie Compagnon aux vocals pour 'Julia' et Nicolas Dieu pour la scie 'Yesterday'.

Tu dis, Dieu?

Après on vous joue ' La salsa du démon', un plaisantin, le démiurge!

La chorale de la rue Royale chantonne en bruit de fond.

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C'est l'heure d'aborder la face B.

'Here comes the sun'.

A Londres, j'ai eu la chance d'enregistrer le titre avec Mattias Eklund ( Freak Kitchen), le Suédois est resté à Göteborg, mais par un miracle technologique vous aurez droit à un duo virtuel.

Du plus bel effet!

 Martin Méreau de la Chiva Gantiva au vibraphone pour  'Because' avant le gros morceau, le medley ' You never give me your money'/ ' Sun King'/ 'Mean Mr Mustard'/ 'Polythene Pam'/'She came in through the bathroom window'.

Retenez votre souffle, la route est longue.

Les Beatles en mode  Renaissance .

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Remerciements à Thierry mon luthier et dernière ligne droite: ' Golden Slumbers'/ 'Carry that weight'/ 'The end' et le morceau caché 'Her Majesty' avec apparition de Nicolas Scamardi aux drums.

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Une performance étonnante qui demande un bis.

Toute la troupe en piste, merde, il en manque un, Loris, t'es où?

Il draguait Mieke Pipi, il est revenu, on balance 'Hey Jude'.

Youpie!

Photo souvenir et une dernière pour la route, unplugged, la berceuse 'Across the universe'.

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Le 11 octobre, Beatles Day à Mons!


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