l’État islamique (ou Daesh) engrangerait jusqu’à trois millions de dollars quotidiennement, ce qui en fait l’une des organisations terroristes les plus riches de l’Histoire.
Voilà qui me semble bien plus intelligent que de demander aux musulmans de France et d’ailleurs de s’excuser pour des crimes qu’ils n’ont pas commis, et dont la religion n’est qu’un prétexte commode pour justifier les pires exactions. Savoir d’où vient l’argent qui permet à ces bandes de barbares du Daesh, dont il nous est donc confirmé à présent que ce ne sont que de vulgaires mercenaires pour qui la religion n’est qu’un prétexte, me semble être la meilleure manière de rendre hommage aux otages exécutés, qu’ils soient de quelque nationalité que ce soit, plutôt que de tenter d’instrumentaliser l’émotion, comme certains apprentis sorciers.. Détenir ces informations, c’est en effet être en capacité ensuite de se mettre en condition d’intervenir là où c’est possible pour couper le robinet afin d’affaiblir ces vulgaires pillards sans morale. Est-il utile de le répéter ? L’argent est le nerf de la guerre…
Aussi, je vous invite à lire cet article, bien qu’il vienne du Huffington Post, dont je n’apprécie guère le fonctionnement, comme je l’ai écrit ici. Je n’ai retrouvé nulle part ailleurs des informations aussi précises et utiles. On y apprend que le Daesh récolte des fonds par tous les moyens en usant et abusant de la terreur qu’il inspire. Les exécutions d’otages sont donc non seulement destinées aux pays étrangers, comme on le souligne usuellement dans les médias, mais également aux habitants des zones concernées, pour qu’ils ne renâclent pas à payer. Voici quelles sont leurs principales sources de revenus :
Taxes diverses et variées, notamment sur les entreprises :
"… les entreprises, petites et grandes, y contribuaient déjà à hauteur de plus de huit millions de dollars par mois, avant même que la deuxième plus grande ville du pays, Mossoul, ne tombe dans les mains de l’EI en juin."
Contrebande et ventes illégales d’antiquités :
Le Guardian a écrit en juin que l’Etat islamique avait empoché au moins trente-six millions de dollars dans une seule province syrienne en vendant des objets vieux de parfois huit mille ans.
Commerce de pétrole :
Les militants extraient du brut dans une douzaine de champs de pétrole dont ils se sont emparés en Syrie et en Irak. Ils l’exportent directement ou l’envoient dans de petites raffineries, avant de l’acheminer par d’anciens chemins de contrebande dans les pays voisins, où il est vendu à bas prix au marché noir en Turquie et, en plus petites quantités, au régime syrien.
Kidnappings et trafic d’être humains
On estime enfin que l’Etat islamique a récolté des millions grâce au trafic d’être humains et aux rançons. Al-Khatteeb a expliqué à l’Associated Press que l’organisation revendait des femmes et des enfants kidnappés à des marchands d’esclaves.
plusieurs pays européens ont versé des millions aux ravisseurs. Selon les déclarations récentes de fonctionnaires américains sur NBC, certains gouvernements ont versé des rançons à sept chiffres."