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Paul Bismuth et la Daech

Publié le 23 septembre 2014 par Le Journal De Personne
Comme je l’ai déjà dit : je n’ai plus besoin de dire que j’ai changé pour paraître le même qu’un autre, c’est déjà fait.
Le différent, le référent, c’est moi. Je suis là pour voler au secours de celui qui n’a plus la force de crier : au secours !
De nos jours, on ne peut pas exercer le rôle de Président de la République Française sans être drôle. Mon successeur a bien essayé mais il n’a jamais réussi à rendre le sourire aux français. Il a été ridicule… « Avec sa petite moto, il ne faut pas jouer les pauvres, quand on a des sous ».
Non, je n’ai pas besoin de mobiliser plus de deux neurones pour reprendre le parti et regagner ma patrie.
Non, je n’ai pas cette prétention, j’ai l’humilité, la grande humilité de croire que je suis le meilleur parce qu’ils sont tous mauvais. Très mauvais.
Il n’y a plus d’hommes politiques en France, aucun maître, que des serviteurs, des laquais qui passent leur temps à chercher le monarque. Le roi est mort, vive le roi qui a transformé la République en monarchie perpétuelle.
Tout le monde est largué dans cette histoire cousue de fil blanc. Le problème ? C’est la gouvernance, beaucoup de demandes et personne à la commande. C’est risible : le pouvoir est exercé par des gens qui ne l’ont pas. Nous obéissons à un ordre qui n’est pas le nôtre et nous faisons comme si c’était le cas : c’est ce qu’on appelle : réformer, faire des réformes, de pure forme, parce que le fond est sans fond : et le monde de moins en moins profond.
La différence entre la droite et la gauche ? Ça dépend si vous les regardez de face ou de dos… la droite se sert pour mieux vous servir, la gauche vous sert pour mieux se servir.
On voit aujourd’hui jusqu’à quel point cela revient au même. La fausseté de la gauche et la lâcheté de la droite, les deux excellent dans une duperie mutuelle.
On ne peut pas vivre avec le mensonge et pourtant, c’est ce qu’ils nous font vivre.
On ne change pas les hommes, et pourtant, c’est ce que je m’apprête à faire : changer leur vision du monde, leur umwelt comme dirait Merkel.

Qu’est ce que je vais leur dire ? Moins de lourdeur, plus de légèreté, de souplesse et de mobilité… il ne faut pas être psychorigide mais lucide !
Vous voulez qu’on en parle ? Parlons-en !
Oui je suis inquiet pour l’otage français. Ils vont l’exécuter, c’est comme si c’était fait. Et nous y sommes pour quelque chose. Oui je dis que nous avons une grosse part de responsabilité. Il faut être débile en matière de stratégie pour déclarer la guerre à des éléments incontrôlés et incontrôlables qui sont partout et nulle part. C’est d’une inconséquence légendaire. Il aurait fallu les combattre mais sans les prévenir, sans les avertir. C’est téléphoné. Parce qu’eux savent où nous sommes et qui nous sommes, mais nous, nous n’en savons rien.
Et ils sont où ? Et ils sont où ?
Nos ennemis sont un peu partout, manipulés par une bande de hors-la-loi, des voyous qui cherchent avant tout la bagarre. Et la France la leur a offert sur un plateau… à moins d’être de mauvaise foi, nous savons qu’ils n’ont rien de musulman… vulgaires mercenaires qui vont nous faire payer très cher notre intrusion dans leurs affaires.
Sortez Dieu par la porte et ils le feront rentrer par la fenêtre. Frontalement nous n’avons aucune chance de l’emporter sur eux. Il faut passer par derrière… si je puis dire, je veux dire mobiliser contre eux l’Islam et les musulmans.
Ils sont en Irak, en Syrie, en Algérie et en France aussi.
Qui peut les arrêter ? Les empêcher de nuire, vous voulez dire ? Moi…
Parce qu’ils me font peur et parce qu’ils me font peur, je sais comment les combattre.
Vous verrez. Pour moi, c’est tout vu. Réélisez-moi… parce que vous n’avez pas le choix. Moi, je l’ai.


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