RÉHABILITATION DU GROUPE SCOLAIRE LANGEVIN
Intervention de Janine Léger
Je ne vais pas revenir sur les nombreux épisodes qui ont jalonné ce que nous avons à juste titre toutes ces années écoulées appelé le scandale de la réhabilitation de l’Ecole Langevin, réhabilitation démarrée en 2004 et toujours pas achevée, pour ce qui concerne l’école primaire…
Mais la réhabilitation de Langevin concerne le groupe scolaire dans sa globalité, n’est-ce pas, c’est-à-dire le primaire et la maternelle également.
Eh bien voilà qu’au conseil d’école de Langevin maternelle qui s’est tenu le 3 Juillet dernier, les parents d’élèves ont eu la surprise d’entendre M. Anfosso annoncer qu’il enterrait purement et simplement le projet de réhabilitation de l’école maternelle. Il a aussi déclaré qu’il comptait récupérer ces terrains pour les livrer à la promotion immobilière, tandis que l’école maternelle serait reconstruite sur la cour sud de l’école élémentaire !
Laquelle serait donc amputée d’au moins la moitié de sa surface ! Ce qui aura pour conséquence de faire accueillir 460 enfants sur une surface au sol qui en recevait 300 !
Nous ne pouvons que partager l’indignation des parents d’élèves qui s’est exprimée lors de ce conseil d’école, et nous considérons, comme eux, que cette proposition est totalement irresponsable.
Alors nous avons juste une question aujourd’hui M. Anfosso : maintenez-vous cette proposition insensée?
Réponse de M. Anfosso :
« Les chiens aboient, la caravane passe…. »
Nul doute que les parents d’élèves apprécieront !
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CONTRAT DE PERFORMANCE ÉNERGETIQUE
Intervention de Janine Léger
On ne peut que partager les objectifs d’optimisation des performances énergétiques de la ville qui ont été présentés à la Commission d’Appel d’Offres, et qui doivent impacter favorablement les dépenses de consommation des bâtiments communaux et des piscines.
On serait même tenté de dire enfin ! Car cela fait bien une dizaine d’années qu’un certain nombre de villes, d’importance égale à la nôtre, et même plus petites, se sont engagées dans cette démarche, ainsi que dans la production d’énergie renouvelable. On en a un bel exemple d’ailleurs à Sète puisque cela fait des années que l’hôpital chauffe son eau en grande partie grâce à l’énergie solaire.
Mais les objectifs d’économie d’énergie présentés en commission et évalués entre 20 à 25% se traduisent tout de même par un investissement financier de la collectivité de 17 Millions d’euros!
Nous espérons que les finances de la Ville de Sète permettront la réalisation des travaux nécessaires qui auront été contractualisés.
Nous souhaitons aussi que la ville puisse avoir la maîtrise totale des mesures permettant de contrôler les économies effectivement réalisées, conformément au cahier des charges qu’elle signera avec l’entreprise.
Pourquoi d’ailleurs ne pas organiser la mise en place d’un comité de pilotage ou de surveillance qui intègrerait des usagers ?
Une petite remarque:
J’ai eu la surprise d’apprendre que le Pôle de Développement Durable dont vous vous êtes tant gargarisé Monsieur le Maire, n’aura vécu que ce que vivent les rose, l’espace d’un matin…. C’est ce qu’on peut appeler un Pôle de Développement Durable……éphémère !
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GARANTIE D’UN PRET CONTRACTE PAR LE MIAM
Intervention de Véronique Calueba-Rizzolo
Nous sommes appelés à voter pour autoriser la mairie à se porter garantie d’un prêt contracté par le MIAM suite à une procédure prudhommale perdue par le musée. Nous sommes là en face d’une erreur de l’administration du MIAM qui a besoin de s’améliorer sur le plan juridique et de gestion du personnel. Derrière cette procédure il y a toujours un problème humain que nous devons prendre en compte.Nous sommes d’accord pour voter cette garantie car il en va de la pérennité du musée. Le MIAM est un musée en constante progression qui est passé de 10 000 visiteurs la 1ère année d’ouverture à 60 000 visiteurs cette année. Et tant mieux pour la ville car c’est elle qui perçoit les recettes d’entrée du musée. La subvention municipale reste, elle, inchangée, 200 000€ depuis quelques années.Le MIAM a un rayonnement national et international, relayée par la presse, musée unique en son genre. C’est l’expression d’un art modeste et populaire que nous devons soutenir. Nous appelons la mairie à augmenter sa subvention et à trouver d’autres formes de financement.
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