Trop de cash dans l’économie des start-ups, la nouvelle bulle technologique est-elle proche ?

Publié le 25 septembre 2014 par Repostit @S2PMag

Apres la bulle Internet de 1999, des capital-risqueurs redoutent de plus en plus (on en parle depuis 2012) lavènement dune nouvelle bulle technologique qui pourrait faire un tort considérable à nos économies, déjà mises à mal depuis la crise des subprimes.

L’arroseur arrosé !

Au deuxième trimestre 2014, les capital-risqueurs auraient apporté au secteur technologique, qui inclut de nombreuses start-ups, pas moins de 14 milliards de dollars dinvestissements à travers 974 contrats. Ce chiffre représente un record depuis 2001. Il y aurait une telle frénésie chez les investisseurs dans le domaine technologique, boostée par les belles promesses de gains, notamment ceux réalisables avec des start-ups, que le niveau serait devenu préoccupant selon linvestisseur Bill Gurley qui sest confié au Wall Street Journal ainsi :

«Dire que nous ne sommes pas confrontés à une bulle parce que ce n’est pas aussi haut que 1999, c’est comme dire que Kim Jong-un n’est pas mauvais parce qu’il n’est pas Hitler [...] ça n’a pas à être du même niveau que 1999 pour être de la folie.»

Trop dargent pour des sociétés qui dépensent trop et qui ne génèrent pas assez de profits, on pourrait résumer le problème ainsi. Nombreuses start-ups techno comme Uber, Lyft, AirBnB ou encore Yo encaissent des millions, voire des milliards, et dépensent beaucoup de cash, entre autre pour préserver leur dominance sur le marché quils ont créé en investissant dans son développement. Il suffirait que les entrées financières venant des investisseurs diminuent et le cash viendrait à manquer à ses sociétés qui finalement ne sont pas créatrices de grandes valeurs.

Fred Wilson, un autre investisseur de capital risque, donc bien placé pour en parler, va encore plus loin en constatant que la période de largent facile touche à sa fin et que son dénouement est proche :

«Nous avons de multiples entreprises de notre portefeuille qui brûlent des millions de dollars chaque mois. Heureusement, il ne s’agit pas de tout notre portefeuille. Mais c’est plus que ce que je voudrais, et plus que ce avec quoi je me sens à l’aise.»

«Je suis heureux de ne pas être seul à penser de la sorte. A un certain point, il faut construire un vrai business, générer de vrais profits, soutenir l’entreprise sans les largesses des capital-risqueurs, et commencer à produire de la valeur comme au bon vieux temps.»

En tout cas pour linstant, les gros investissements continuent à renflouer les caisses des sociétés techno, les plus-values boursières se font et les actions de la plupart des ces sociétés grimpent, grimpent, grimpent !

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