genre: action, policier (interdit aux - 12 ans)
année: 1986
durée: 1h25
l'histoire: Depuis plusieurs mois, une mystérieuse série d'assassinats d'une sauvagerie sans précédent est commise dans la ville. La police à bout de ressources fait appel au lieutenant Marion Cobretti, dit Cobra, un flic de choc qui vient de mettre fin à une prise d'otages dans un supermarché.
la critique d'Alice In Oliver:
George Pan Cosmatos n'est pas forcément le plus mauvais réalisateur qui soit. On lui doit tout de même des films tels que Le Pont de Cassandra, Bons Baisers d'Athènes et un Tombstone de facture honnête. Toutefois, George Pan Cosmatos possède lui aussi son lot de casseroles avec Rambo 2: la Mission et Leviathan. Vient également s'ajouter Cobra, sorti en 1986.
C'est très simple, on tient tout simplement le plus mauvais film du cinéaste et de loin ! L'affiche du film a le mérite de prévenir et de présenter les hostilités. On y voit un Sylvester Stallone pas content, portant des lunettes fumées à la Thierry Roland, la mitrailleuse à la main et mâchant une sorte de cure-dent.
Clairement, ça va chier ! Ensuite, comment ne pas évoquer la petite phrase présente sur l'affiche ? "Le crime est un poison. Voici l'antidote". Pas de doute, Charles Bronson et Chuck Norris sont passés par là. Cobra s'inscrit donc dans la veine de la saga Un Justicier dans la Ville.
Ce n'est pas forcément le film le plus connu avec Sylvester Stallone. Par ailleurs, Cobra ne rencontrera pas un grad succès au box-office. Pour l'anecdote, Sylvester Stallone retrouve George Pan Cosmatos qui l'avait déjà fait tourné dans Rambo 2: la Mission. En dehors de Stallone, Cobra réunit également Brigitte Nielsen, Reni Santoni, Brian Thompson, Andrew Robinson et Art LaFleur.
Cobra constitue également la seconde collaboration entre Sylvester Stallone et Brigitte Nielsen. En effet, après le tournage de Rocky 4, l'actrice est devenue l'épouse de "Sly". Le scénario de Cobra est aussi la libre adaptation d'un roman, Fair Game, écrit par Paula Gosling.
Attention, SPOILERS ! Depuis plusieurs mois, une mystérieuse série d'assassinats d'une sauvagerie sans précédent est commise dans la ville. La police à bout de ressources fait appel au lieutenant Marion Cobretti, dit Cobra, un flic de choc qui vient de mettre fin à une prise d'otages dans un supermarché.
Dans Cobra, Sylvester Stallone interprète un certain Marion Cobretti (dit Cobra), une sorte de flic invulnérable et capable de tirer la police de situations inextricables. Clairement, ce dernier n'aime pas les malfrats et applique une justice expéditive. En résumé, il ne fait pas beaucoup... pardon... du tout de prisonniers ! Il flingue tout le monde !
Par là, comprenez que le lieutenant Cobretti ne négocie pas. Il ne parle pas beaucoup non plus. Si vous êtes un petit voyou, n'essayez pas de lui faire entendre raison ou de vous défendre, acceptez tout simplement de vous faire massacrer dans les règles !
Bref, nous sommes bien dans un film d'action ultra sécuritaire, version "pure et dure" et limite sponsorisé par Ronald Reagan. J'en rajoute à peine... Dans cet exercice, Sylvester Stallone s'en donne à coeur joie et flingue (encore une fois) tout le monde. Vous l'avez donc compris: Cobra n'est rien d'autre qu'un petit nanar qui, à force de sombrer dans la caricature et tous les clichés d'un genre usé jusqu'à l'os de la moëlle, finit par provoquer quelques rictus malgré lui.
La fin est déjà connue à l'avance. Les séquences d'action sont archi prévisibles et menée tambour battant par un Sylvester Stallone décidément invincible. Bon, de là à en redemander, il y a tout de même une marche (voire même un fossé) que je n'oserais pas franchir.
note: je passe...
note nanardeuse: 15/20
1986 - Cobra - George P. Cosmatos par Altanisetta