Le lendemain, n'ayant pas pu me lever assez tôt pour me rendre à la faculté de Brazzaville pour un cours, j'ai attendu que Barbara en sorte pour venir me chercher. Comme la veille, on a attaqué la journée par un déjeuner. Elle m'a emmenée dans un des restaurants les plus en vue de la ville, le bien-nommé " " . Et avant que vous ne posiez la question, le proprio comme la cuisine servie ne sont pas camerounais.
Bon, les réflexions sur les relations de bon voisinage c'est bien beau, mais on était d'abord au " Mami Wata " pour manger à la base. Après avoir dégusté deux jours de suite un succulent agneau braisé à l'hôtel (), j'ai opté pour un plat plus traditionnel: le poulet " " . Quand le serveur m'a dit qu'il s'agissait d'un poulet aux noix de palme, j'ai tout de suite imaginé de la viande blanche nageant dans une mare d'huile rouge... Et je crois que le dégoût s'est lu tellement rapidement sur mon visage, que le serveur a redoublé d'arguments pour me convaincre de goûter le plat. Ma foi, il a eu raison d'insister, c'était très bon et surtout.. très copieux. J'ai remarqué que les congolais ont la main lourde quand ils servent, les proportions sont très souvent importantes même quand vous leur demandez de mettre " un bout " ou " un peu "