The Blacklist // Saison 2. Episode 1. Lord Baltimore.
Il y a beaucoup de choses dans ce premier épisode de la saison 2 de The Blacklist. Beaucoup trop. Mais l’on ne peut pas nier le fait que la série tente de changer de direction et de corriger quelques défauts de construction de la première saison. A commencer par l’historie de Berlin introduit l’an dernier comme le grand méchant que tente d’arrêter Red depuis l’an dernier. Peter Stormare (Prison Break) fait un assez bon boulot dans le rôle de ce méchant. On a l’impression d’être dans un téléfilm de seconde zone assez sympathique. Le but n’est clairement pas de nous offrir un scénario plus travaillé et Jon Bokenkamp, le créateur de The Blacklist a semble t-il compris qu’il fallait faire en sorte que le téléspectateur n’ait pas l’impression d’être au milieu d’une série qui manque cruellement de divertissement. Car cet épisode est plein de moments divertissants. Rien que la scène d’ouverture fait son petit effet, surtout pour le talent de James Spader mais après tout, pourquoi on regarde The Blacklist ? Est-ce pour James Spader ou bien pour le reste du casting ? Vous avez déjà ma réponse. Red va donc partir à la recherche de Lord Baltimore et mettre Liz sur sa piste afin de pouvoir déterrer Berlin encore une fois.
Lord Baltimore est donc le nouveau numéro sur la Blacklist et c’est une femme. Je dois avouer que c’est tout de même sacrément prévisible de nous introduire Krysten Ritter (Don’t Trust the Bitch in Apartment 23, Veronica Mars) dans le rôle de la saint nitouche qui s’apitoie sur son sort. Mais peu importe, dès qu’elle se transforme en cinglée du sniper alors tout devient bien plus intéressant. Ce que j’ai trouvé dommage c’est que cela n’ait pas duré suffisamment longtemps. L’épisode ne profite donc pas assez de Lord Baltimore à mes yeux alors qu’il y avait justement beaucoup de choses à faire autour d’elle. Ensuite, nous avons l’introduction de Nora (incarnée par Marie Louise Parker) qui se trouve être la femme de Red. Elle va être kidnappée par Berlin et c’est pour ça que Lord Baltimore avait été engagé. Forcément, la seconde partie de l’épisode où tout s’enchaîne avec une certaine fluidité, le téléspectateur se rend compte que The Blacklist peut faire des trucs pas si mauvaises que ça dans un ensemble toujours aussi médiocre. Je sais que de toute façon on ne reconstruit pas une série qui est partie dans le mauvais sens en un seul épisode donc je vais laisser à Jon Bokenkamp le bénéfice du doute. Surtout que ce premier épisode n’est pas aussi raté que j’aurais cru qu’il serait.
J’ai passé un agréable moment, grâce au talent de Red mais aussi grâce aux personnages annexes de la série qui parviennent à démontrer qu’ils ne sont pas là pour hasard et que la saison précédente les a complètement changé. La grande inconnue maintenant c’est tout ce qui va se passer avec Berlin. Le grand méchant introduit l’an dernier n’en a pas fini avec Red et c’est une bonne nouvelle que The Blacklist n’ait pas voulu tout arrêter trop rapidement. Sans compter que Red n’est pas de retrouver dans la mécanique de la semaine qui s’était complètement rouillée l’an dernier, délivrant des épisodes tous plus ennuyeux les uns que les autres dans la seconde partie de la première saison. Ressler de son côté a beau dire qu’il va bien, on sait pertinemment que ce n’est pas le cas et son addiction à venir a beau être quelque chose de très classique en son genre, cela fait son petit effet malgré tout, notamment car tous les personnages (même le directeur) sont cabossés par ce qui s’est passé l’an dernier. Liz de son côté n’a pas trouvé de moyen de changer réellement si ce n’est en se coupant les cheveux. Pourquoi pas mais ce n’est pas suffisant. Elle est rapidement devenue ennuyeuse l’an dernier, il va falloir faire des changements et rapidement.
Note : 6/10. En bref, un premier épisode qui n’oublie pas tous les défauts de la série mais qui fonctionne.