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BURN OUT: Ce n'est pas qu'une question de stress au travail! – Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology

Publié le 24 septembre 2014 par Santelog @santelog

Le quotidien et ses difficultés viennent évidemment se combiner aux facteurs déjà connus de troubles de la santé mentale au travail, tels que l’épuisement professionnel. Des facteurs personnels qui vont soit agir comme des agents équilibrants soit comme «  la goutte qui fait déborder le vase  » ou le facteur déclencheur de burn out. Des conclusions étayées dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology qui précisent, bien évidemment le niveau d’impact de ces variables personnelles et les groupes à risque élevés. En synthèse, en matière de stress au travail, un partenaire affectueux et compréhensif est aussi important qu’un patron bienveillant.

BURN OUT: Ce n'est pas qu'une question de stress au travail! – Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology
«  Échéances impossibles, patrons exigeants, collègues méprisants, heures supplémentaires non rémunérées, différents facteurs professionnels peuvent mener à l’épuisement professionnel  », expliquent les chercheurs de l’Université de Montréal dans leur communiqué. Mais ce n’est pas tout.

Leur étude, menée  auprès de l’étude 1.954 employés de 63 entreprises recense les multiples difficultés qui contribuent à favoriser le développement de problèmes de santé mentale au travail.

Les chercheurs ont pris en compte de nombreux facteurs, tels que le statut parental, le revenu du ménage, le réseau social, l’âge, la santé physique et le degré d’estime de soi et ont rapprochés ces facteurs de ceux associés couramment au stress au travail, tels que l’épuisement émotionnel, la non prise en compte des compétences, l’ampleur des exigences psychologiques, la précarité de l’emploi et le défaut de leadership.

La famille entre en ligne de compte, montre leur analyse : Ainsi, les personnes qui vivent en couple avec de jeunes enfants et ont un revenu de ménage supérieur, peu de conflits travail-famille et un bon réseau social apparaissent, bien logiquement, à moindre risque de stress au travail et d’épuisement professionnel. Précisément, les variables personnelles expliquent :

·   32,2% des niveaux la détresse psychologique,

·   48,4% de dépression,

·   48,8% d’épuisement émotionnel.

Vivre en couple, avoir de jeunes enfants à la maison, les conflits famille-travail, les relations conjugales et parentales, et le réseau social personnel sont tous des facteurs associés aux résultats de santé mentale au travail et pour la plupart d’entre eux aux 3 risques évoqués ci-dessus.  

Certes, les facteurs professionnels demeurent ! L’encouragement, la reconnaissance professionnelle, la stabilité professionnelle et ‘utilisation pertinente des compétences restent des facteurs limitants le risques de stress et de dépression. C’est donc un nouvel appel à une vue d’ensemble, au-delà du milieu professionnel, des facteurs qui déterminent de manière spécifique, chez un sujet donné, son bien-être au travail.

Source: Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology 24 Jul 2014 DOI:10.1007/s00127-014-0932-y The multilevel determinants of workers’ mental health: results from the SALVEO study (Visuel© lichtmeister – Fotolia.com)

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