Très belle semaine ciné que celle de mon anniversaire (bon, c'est pas aujourd'hui, mais c'est très bientôt, ceux qui me suivent sur Facebook ou Hellocoton devraient le savoir), à croire que les distributeurs l'ont fait exprès...
En effet, au programme du jour, on a plusieurs films qui étaient en sélection à Cannes cette année, et une pluie de stars et de grands comédiens (faut dire aussi qu'un film de la sélection en compte carrément 70)... je serais donc obligé de faire l'impasse sur des potentiels grands films "Leviathan" (remarqué à Cannes en sélection officielle), "Refroidis", (grand prix du Dernier Festival du film Policier de Beaune que j'avais malheureusement raté lors de ma couverture du festival), et on n'oublie évidemment pas "Elle l'adore", dont j'ai longuement parlé pas plus tard qu'hier...
1. Saint Laurent
Le pitch :
1967 - 1976. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
Pourquoi je veux y aller :
- pour pouvoir évidemment le comparer avec la première biographie consacrée au couturier, celle de Jali Lespert sorti en janvier dernier, et que j'avais plutot trouvé pas mal du tout;
- parce que contrairement à YSL qui balayait ( un peu trop vite) toute la vie de l'auteur, le film de Bonnelo ne s'interesse qu'à 10 ans de sa vie, de 1966 à 1976, qui s'étalent sur deux heures trente ( alors que les 50 ans de YSL étaient vus en 1h30)
. parce que d'après ce qu'on dit les festivaliers ( le film a été projeté en sélection officielle à Cannes avec des avis très partagés), le film est visiblement visuellement splendide, et même très poétique; le récit avancante par des chemins complexes, du montage, plus que de la narration.
- pour voir si Gaspard Ulliel dans le rôle-titre est aussi, voire plus, saississant de mimétisme que Pierre Niney dans le film de Lespert.
SAINT LAURENT : la bande-annonce
2. Avant d'aller dormir Suite à un accident quatorze ans plus tôt, Christine est affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille sans se souvenir de rien, ni même de son identité. Son dernier espoir réside dans son médecin, Ed Nasch, qui lui conseille de tenir un journal vidéo. Elle pourra ainsi enregistrer les informations qu’elle traque et se souvenir peu à peu de son passé, reconstituant progressivement le fil de son existence. Mais très vite, ses rares certitudes vont voler en éclat. - parce que je n'ai pas (encore?) lu le best-seller de S.J. Watson dont le film est adapté, qui est encore dans un coin de ma bibliothèque et qui est parait il un excellent thriller psychologique, inattendu et plein de surprises. - parce que j'adore, encore plus au cinéma qu'en littérature les thrillers angoissants et psychologiques; - pour le duo très prometteur -sur le papier déjà- formé par Colin Firth et Nicole Kidman; cette dernière dans un rôle qui semble parfaitement lui convenir sur le papier. 3. Brèves de comptoir Le pitch : De l’ouverture à 6h30 jusqu’à la fermeture à 22h30, les clients entrent, boivent, parlent, sortent, rerentrent, re-boivent et reparlent de plus belle. Ils composent un drôle d’opéra parlé, une musique tendre et cocasse, un cantique de pensées frappées au coin du plaisir d’être ensemble, un verre de vin blanc à la main. Le génie populaire danse. Pourquoi je veux y aller : - pour voir comment ce un grand succès de librairie, et pièce de théâtre également remarquée, les "Brèves de Comptoir" recueillies par Jean-Marie Gourio ont pu être transformés sur grand écran par un cinéaste qui les connait bien pour être le même que sur la scène, Jean-Michel Ribes. - parce ces saillies mi absurdes mi poétiques si pleines de bon sens commun et récoltés depuis plus de 25 ans par un Jean-Marie Gourio me font souvent rire ou m'attendrir, même si les entendre pendant 1h30 pourrait vite s'avérer lassant; - pour le tour de force que constitue le fait de faire jouer 70 comédiens et de les faire, dire avec naturel et sans en faire trop ces phrases prononcées spontanément par des français moyens; BREVES DE COMPTOIR - Bande-annonce VF |