- Fatigue extrême et persistante,
- Douleurs comme les lombalgies ou dosalgies, douleurs du cou,
- Migraines,
- Troubles du sommeil,
- Pression artérielle élevée.
Mais aussi;
- Baisse de la motivation,
- Perte de l'estime de soi,
- Sentiment d'imcompétence, d'imposture,
- Sentiment de détachement par rapport aux autres et aussi par rapport à son travail qui perd sens et intérêt,
- Irritabilité,
- Anxiété.
Dans les cas de Burn out, les facteurs de stress sont devenus tellement nombreux que les sujets qui en souffrent ne peuvent plus physiologiquement s'y s'adapter. Par exemple, les japonais qui meurent de karoshi ou mort au travail (il y en a une dizaine de milliers par an ) présentent une aplasie des glandes surrénales .
Les glandes surrénales sont un peu comme des "airbags" qui nous permettent d'absorber les chocs émotionnels. Ceci à toujours été utile à l'Homme quand il s'agissait de déclencher des mécanismes ponctuels de survie. Faire face au danger, le corps réagit et les ressources pour le faire nous sont apportées par les surrénales. Mais si ce danger est incessant, si la pression est persistante, comme dans le cas du burn out, les glandes qui ont pour fonction salvatrice et habituelle de nous aider à dépasser nos limites se " déchargent" et ne récupèrent plus. D'où l'aplasie décrite ci-dessus.
J'ai le cas d'une amie avec qui je conversais récemment et qui me disait avoir tellement de travail qu'elle n'avait ni le temps de manger ni le temps d'aller aux toilettes! Incroyable probablement mais vrai sûrement.
Il faut avant que la situation ne se complique et que vous soyez en surmenage, prévenir:
- Avoir une conscience claire de ses objectifs pas seulement à la semaine mais au trimestre et sur l'année pour visualiser ce qui est important dans l'accomplissemnt de vos objectifs et comment vous devez garder le cap
- Identifier rapidement les 20% des actions qui vont impacter solidement et durablement votre performance au travail. Autrement dit faire des choix payants, stratégiques sur lesquels vous allez concentrer en priorités vos efforts.
- Savoir résister aux pressions extérieures en gérant les attentes de tiers et en sachant dire "non"
- Travailler son affirmation de soi c'est à dire sa capacité à défendre ses intérêts sans agressivité et dans le respect de l'autre
- Savoir appeller au secours quand cela ne va pas " wonder woman" à disparu et "superman" serait à la retraite.
- Vous faire coacher en gestion du temps- Je n'ai rien contre les ateliers intensifs de 2/ 3 jours en gestion du temps qui permettent de pratiquer quelques ficelles qui vont vous faciliter la vie. Mais pour ma part et dans le cadre des accompagnements que je fais en gestion du temps, je crois fondamentalement que nous avons tous un rapport particulier au temps de part notre histoire personnelle, notre vision du monde et la façon dont nous comptons évoluer dans ce monde. Une bonne technique de gestion du temps ne peut donc être que personnelle et mise en place après une observation des attitudes et comportement que nous avons dans notre rapport au temps, aux autres et à nos objectifs.
- Prendre le temps d'arrêter le temps, juste pour une pause plaisir, quelques minutes de relaxation qui fondamentalement ne changeront rien à votre planning, mais vous feront du bien.
- Une hygiène de vie qui vous permet de prendre soin de votre corps et de votre esprit,
- Des amis et des proches pour partager les doutes et les interrogations.
Nous vivons dans un mode de performance où il est bon ton de sortir de ses limites. Se dépasser soit, pour grandir et s'accomplir est un "plus" mais sortir de ses limites pour ne plus rien contrôler et perdre le sel de notre vie est toujours un mauvais choix car cela nous met en danger.
CoachingLeader
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