Il y a quelques mois , j’ai diffusé ici les annonces de BICEPS 2 SAUTANT COMME UNCABRI : » Nous avons détecté les ondes gravitationnelles du bigbang !( sous-entendu : à nous le Nobel ! »
JEAN LOUP PUGET A « RÂLÉ » ! Sans doute sait il comme moi à quel point ces américains sont ils condamnés à » publish or perish » ! Cette « frantic run to the fame » qui entache le travail des physiciens anglo-saxons dans leur course à la gloire !
Bien sûr j’avais « râlé » moi aussi ! Je savais combien il est déjà si difficile de discerner ce « frémissement de métrique « qu’ on désigne sous le nom d’ondes gravitationnelles……
D’autant plus que je voyais mal à quel point , en me situant dans la logique « incertaine » des diverses phases du bigbang « standard » , ces signaux-là pouvaient réussir à traverser le pandémonium (inflation ...Etc....recombinaison ) et finir par se manifester sur les modes de fond cosmique fossile ……UN MOUSTIQUE POURRAIT IL TRAVERSER UN OURAGAN EN VOLANT ...ET SANS PERDRE SES AILES « me disais-je ( à la candide !)
Et bien je m étais trompé : BICEP2 ET SON EQUIPE ONT FINI PAR RECONNAITTRE LEUR ERREUR ET LEUR PRÉCIPITATION !ILS ONT CHANGE.....OH OUI ! Mais sans se mettre la corde au cou!
VOICI MA TRADUCTION « PERSO » DE LEUR ARTICLE
BICEP2 gravitational wave result bites the dust thanks to new Planck data
Planck and BICEP2 to carry out a joint analysis of data for definitive answer
Les astronomes travaillant sur l’imagerie de fond du « Cosmic extragalactique polarisation (BICEP2) a l’aide de leur télescope au pôle Sud, ont défrayé la chronique assez tôt cette année quand ils ont prétendu avoir vu la première preuve du "mode B" primordial de polarisation du fond diffus cosmologique (CMB) . Mais une nouvelle analyse des émissions de poussières polarisée dans notre galaxie, réalisée par la collaboration Planck, a montré que la partie du ciel observée par BICEP2 présente beaucoup plus de poussière que prévue à l'origine.Sep 22, 2014 2 comments
Dirty window: The 'dusty' sky as seen by Planck
Les modes B observés par le télescope de BICEPS sont donc plus susceptibles d'être d’origine «locale» par la contamination galactique plutôt que l'empreinte laissée par l «inflation» rapide de l'univers primitif - à savoir l'expansion extrêmement rapide que les cosmologistes croient que notre univers puisse avoir subi après une simple petite 10 puissance moins 35 seconde après le Big Bang. Bien que la nouvelle analyse n'exclut pas complètement la quête initiale de BICEP2 pour l'instant, elle établit que l'émission de poussière se révèle presque aussi grande que le signal de BICEP2 dans son entier.
Des affirmations extraordinaires
L'équipe de BICEP2 a d'abord affirmé que sa mesure atteignait une certitude statistique de 7σ - bien au-dessus de la norme c’est a dire 5σ pour une découverte reconnaissable en physique. De nombreux scientifiques ont salué le résultat comme la preuve initiale de l'inflation, mais tout le monde n’ était pas convaincu et d'autres chercheurs ont souligné que l'équipe de BICEP2 pouvait avoir sérieusement sous-estimé la contribution de la poussière dans notre galaxie dans leur signal.
Tout d’abord des choses , telles que la poussière que BICEP2 avait peut-être détecté, pouvaient consister en des émissions qui pourraient être confondus avec ces photons du CMB primordiaux car ils auraient été dispersés en dernier à l '«époque de la recombinaison", lorsque les atomes neutres d'abord formés puis le découplage de la matière et du rayonnement autorisent alors les photons à voyager librement à travers l'univers. Lors de la réalisation d'enquêtes à grande échelle du CMB, les chercheurs doivent tenir compte de deux sources importantes d'émissions électromagnétiques dans notre galaxie - le rayonnement synchrotron des électrons en mouvement dans le champ magnétique galactique et l’émission polarisée de la poussière - pour s'assurer qu'ils n'imitent pas le signalement de ce qu'ils recherchent précisément
Bien que les chercheurs BICEP2 aient affirmé avoir écarté la contamination connue de ce rayonnement synchrotron et de cette poussière en la limitant à une signification statistique d'environ 2.3σ par une corrélation croisée d’après ce qu'ils ont vu des résultats préliminaires de la dernière année de données disponibles du satellite Planck, nous savons maintenant que leur estimation était trop faible. Une autre critique est que la méthode de l'équipe permet pour vérifier leur signal contre celui de la poussière n'était pas robuste. En outre, BICEP2 n avait fait que les mesures à une seule fréquence de 150 GHz. Voir la photo
DES doutes poussiéreux!.
Perfect match: The BICEP2 observation and Planck dust data !
Neil Turok, directeur de l'Institut Perimeter pour la physique théorique au Canada, qui a été un critique virulent du résultat de BICEP2 dès le début, dit que l'expérience elle-même "présente de nombreuses limites, la principale étant que c'est étudié seulement à une fréquence" . BICEP2 ne pouvait donc vérifier si son signal est également aperçu à d'autres fréquences, comme cela devrait être s’il s’agissait d’ un effet vraiment cosmologique. En effet, Turok dit que les mesures de BICEP2 en elles-mêmes étaient saines; ce sont les revendications de la collaboration pour avoir trouvé la preuve irréfutable de l'inflation qui apparaissent elles excessives et inutiles.
Peter Coles, un astrophysicien de l'Université du Sussex au Royaume-Uni, qui a également été sceptique sur les résultats de BICEP2, est sans surprise sur la nouvelle analyse Planck. "Il y avait beaucoup de preuves indirectes qui s'accumulaient montrant que l'émission polarisée de la poussière galactique était plus importante et plus complexe que ce que les cosmologistes avaient prévu", dit-il. "Mon sentiment, cependant, était que les astronomes galactiques avaient toujours senti que cela allait être le cas."
Suite à l'annonce de BICEP2 en Mars, Subir Sarkar - un théoricien des particules à l'Université d'Oxford et de l'Institut Niels Bohr à Copenhague - a affirmé avoir trouvé des preuves des émissions de structures locales de poussière dans notre propre galaxie. Ces « boucles radio " pouvaient générer un signal polarisé resté jusque-là inconnu, jetant alors plus de doute sur la conclusion de BICEP2. Selon Sarkar et ses collègues, ce nouvel arrière - plan est détecté dans les fréquences radio et micro-ondes et est présent à des latitudes galactiques élevées et pourrait facilement être mal interprété comme un signal de polarisation en mode B.
Sauter à travers des boucles
À la lumière des nouvelles données de Planck, Sarkar est convaincu que les structures de boucles, qui traversent la région d'observation de BICEP2, peuvent être le principal coupable. " Les données de Planck ont confirmé qu'il y a effectivement une telle émission de la Voie Lactée. Ce rayonnement est polarisé et peut être plausible pour expliquer la fraction à forte polarisation de 20% requise dans la région d'observation de la BICEP2 ", dit Sarkar. Il ajoute que d'autres études détaillées de la corrélation croisée des données de Planck et BICEP2 seront nécessaires pour une réponse définitive.
Les collaborations Planck et BICEP2 sont maintenant tenues d’unir leurs forces pour examiner l'ensemble de leurs données, et « extirper » tout signal possible qui pourrait provenir des ondes gravitationnelles primordiales. Leurs résultats communs devraient être disponibles d'ici la fin de l'année et devraient fixer la ligne droite du débat sur l'observation de BICEP2.
"Un analyse commune BICEP2 / Planck aura l'avantage de la complémentarité entre une meilleure couverture de fréquence de Planck et la capacité de cartographier tout le ciel par rapport à la plus grande sensibilité de BICEP2,car il reste possible qu'un signal primordial gravitationnelle d'onde puisse être extrait à partir des données grâce à cette combinaison, "a déclaré Dave Coles. "Ce sera difficile, cependant, et si je devais parier, je devrai probablement deviner que cela finira sans détection."
"Pour obtenir la sensibilité requise, la couverture du ciel et celle de la gamme de fréquence on aura probablement besoin d'une mission d’un satellite dédié», affirme Coles et les missions actuellement proposées telles que LiteBird et CORe peuvent faire l'affaire. Cependant, les observations actuelles de Planck ont également constaté certaines portions du ciel sont plus propres et bien plus dépourvues de poussière que celle étudiée par BICEP2. "Alors peut-être les expériences de polarisation existant au sol, comme celles du télescope du pôle Sud ou de Atacama Cosmology Telescope, pourraient avoir une chance si elles sont déployées dans ces régions», dit Dave Coles. Les observations faites par ces expériences, en collaboration avec Planck, nous l'espérons, trancheront le débat sur les ondes gravitationnelles dans les trois à cinq prochaines années.
À propos de l'auteur Tushna Commissariat est un journaliste pour physicsworld.com
MON COMMENTAIRE /J’ai été trop incisif au début et me réserve de publier ici des calculs de « coin de table » pour vous montrer que ces modes B sont attribuables a tellement de choses que tirer de leur examen UNE PREUVE D INDIRECTE D’ONDES GRAVITATIONNELLE DE L’INFLATION APRES LE BIGBANG , même en ciel propre , est une gageure ……
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