Londres et ses petites contrariétés

Vous avez été nombreux à lire mon article Comment j’ai trouvé un job à Londres. Vous êtes également nombreux à m’écrire pour me demander des conseils pour trouver votre premier job ici. Même si je suis plus que ravie de pouvoir en aider certains, je voudrais réitérer le fait que je suis exactement dans la même situation que vous. Expatriée, à cours d’idées parfois sur ce que je veux faire dans la vie, preneuse de bons conseils pour trouver le dream job, pleurnichant aussi certains jours devant la bêtise et l’incompétence de certains recruteurs.

Partager l’expérience que j’ai acquise dans le digital, ça je sais faire. Vous raconter comment trouver un stage – slash – un boulot alimentaire – slash – des agences de recrutement dans votre secteur d’activité qui n’a rien a voir avec le mien ou même trouver un appart pour vos enfants, malheureusement n’entrent pas dans mes compétences.

Comme vous, j’aimerais avoir LA formule magique. Comme vous, Londres me fait tourner en bourrique. Mais après plus de deux ans passés ici, j’arrive tant bien que mal à entrevoir les opportunités derrière les difficultés, même si la transformation est loin d’être simple. J’apprends tous les jours. Je trébuche également tous les jours. Parfois j’ai envie de baisser les bras. Souvent je hurle dans ma tête en priant pour que la chance intervienne. Le job dont vous rêvez ne déboulera sans doute qu’après quelques vestes, des milliers de cvs envoyés, des centaines de gens rencontrés, des rires nerveux, des larmes de colère, des moments de doute, des trous dans le compte en banque.

En vrai, la vie à Londres ne sera pas plus simple que celle que vous avez laissé derrière vous. Et c’est tant mieux, parce que vous êtes venu ici pour vous challenger, n’est-ce pas?

Je pense me remettre sur le marché dans quelques temps. J’essaierais de vous donner le maximum de billes possibles. En attendant, n’essayez pas seulement d’être un bon candidat. Soyez le meileur dans votre domaine.