La fin de semaine dernière fut l'objet de toutes les spéculations, avec l'arrestation de deux ressortissants néerlandais, dont la NOS prêtaient des liens avec les djihadistes (sans doute vrais), mais ayant l'intention de commettre l'impensable contre les bâtiments de la Commission européenne, avec les conséquences que l'on peut deviner. "La bombe était prête", lançait le journaliste, repris en cœur par les autres chaînes de télévision et les journaux. En fait, le porte-parole de la Commission n'était au courant de rien, n'avait reçu aucune information des ministères belges, et donc pour l'UE il n'y avait pas lieu de céder à la panique. Extraordinaire! Dans le climat d'insécurité ambiant -encore hier un Français fut enlevé et menacé de décapitation en Algérie- la perspective d'un attentat à Bruxelles semble exclu, du moins pour certains.
En fait, s'il s'avère exact que ces deux lascars furent bien arrêtés et placés sous mandat d'arrêt, les armes et gilets pare-balles retrouvés dans un appartement non loin des bâtiments de l'UE, ne permettaient pas de dire qu'ils préparaient un quelconque méfait ayant pour cible la Commission. Les autorités policières ne découvrirent pas plus de bombe "toute prête", que de couscoussier (cfr: "Les sous-doués") qui n'attendait plus qu'à être placée au bon endroit.
Sans doute devons-nous nous méfier de l'installation d'une psychose, mais rester vigilent contre cette nouvelle forme de guerre. La fusillade du Musée Juif à Bruxelles fait partie d'un ensemble que les autorités ont bien du mal à enrayer, même si elles prétendent avoir un certain contrôle sur cette mouvance jihadiste. Le départ et ensuite le retour des jeunes "Belges" pour la Syrie, où les Américains viennent de lancer les premières attaques, ne se fera pas sans dommages collatéraux. Le pire est sans doute à craindre!