Il fait chaud et une fois n’est pas coutume, après les deux mois d’été passés majoritairement sous la pluie. Il fait plus ou moins beau et chaud et vous cherchez une idée pour vous rafraichir. Si vous aimez les activités sportives et les sensations, la base de loisirs de Cergy est idéale. Les activités diverses (accrobranches, projections de vitesse, descentes en roule géante, kayak, pédalos, ou rafting) et le parc immense, parfait pour se retrouver au calme une fois les points centraux dépassés.
Nous voici donc partis vers le nord ouest de l’Ile-de-France vers Cergy-Pontoise. La voie la plus directe (si comme nous vous venez de l’autre bout de la région) est sans doute d’emprunter le RER A, direction Cergy qui est le terminus. Le trajet est une occasion de détente et d’observation car vous dépasserez la Défense, en passant par différentes gares plus ou moins pittoresques.
En arrivant à Cergy, vous êtes prévenus que vous êtes aux confins de l’Ile-de-France, et le panneau qui marque la zone 5 fait sourire.
Vous pourrez alors vous diriger vers les arrêts de bus (en période estivale, ou par beau temps en week-end, laissez-vous guider par la foule). Vous pourrez ensuite prendre la ligne 48 pour vous rendre au parc en vous arrêtant à l’arrêt « base de loisirs ».
En arrivant, avant de prendre notre billet pour le par d’aventures, nous cassons la croute près du plan d’eau, dans une zone au calme.
Les billets sont ensuite multiples, vous pourrez choisir entre plusieurs activités, en fonction de votre niveau, de votre témérité et de vos peurs.
Le parcours aventure, accrobranches
Nous commençons ainsi à évoluer dans le parc, en hauteur, à la suite d’un groupe d’amis qui nous frêne un peu. La règle ici, c’est de toujours jongler entre deux mousquetons, pour en avoir toujours un assuré pour se maintenir sur la ligne de vie. L’autre en mouvement, sert à se déplacer le long des différents modules.
Dans notre parcours nous alternons entre des dispositifs créatifs et les tyroliennes vertigineuses. Comment vaincre sa peur si elle survient ?
Sur un module en effet, au moment où l’on ne s’y attend pas, il peut arriver d’être tétanisé. C’est ce qui est arrivé à la jeune fille devant nous, bloquée sur un fil de funambule, assise puis plus ou moins tombée.
Un peu plus tard, la même chose m’arrive à moi, au bout d’un parcours de plus grande difficulté, sur lequel nous nous sommes épuisés dès le départ. Voilà donc comment cette succession de petits rondins instables, m’apparaît comme une voie totalement impraticable. C’est de manière tout à fait rationnelle et irrationnelle, que je me freine et je me motive pour finir par passer en me convainquant que je ne pèse rien.
La double tyrolienne
Nous poursuivons ensuite, après cette belle frayeur, vers la colline, sur laquelle nous discernons une structure de bois de laquelle partent deux tyroliennes parallèles. Une des expériences les plus grisantes et plaisantes du parc selon moi. Pour cela, nous montons à l’échelle, et nous prenons la mesure de la distance qui nous sépare de l’autre côté du bassin que nous allons justement traverser en rasant la cime des arbres. Je regrette à ce moment là de n’avoir pas la possibilité de photographier ou de filmer cette descente qui restera un très bon souvenir.
Rolling bulle
Nous revenons ensuite remettre notre équipement pour prendre ensuite revenir sur nos pas et gravir la colline pour aller vers l’intrigante rolling bulle et ses sensations inédites. Nous découvrons alors cette activité incongrue, et un couple qui en revient, essoufflé et sonné, qui nous cède gracieusement la place. Ici on s’harnache, pieds et poignets fixés dans l’intérieur de la boule. L’un en haut, l’autre en bas. Puis nous sommes poussés dans la pente, la dévalant, en éprouvant des sensations nouvelles. Les deux tours ne sont pas peu finalement, car la rolling bulle vous retourne au sens propre.
Rafting et kayak
Pour terminer nous nous dirigeons vers l’espace baignade et la zone de rafting que nous avons très envie d’expérimenter.
Ici nous prenons nos tickets pour un créneau horaire, dont finalement nous aurons l’occasion de profiter un peu plus que de raison, puisque nous ferons la fermeture.
La rivière artificielle que l’on observe ici, tumultueuse et colorée, est le terrain de jeu des kayakistes qui s’entrainent à faire des tours dans les rapides comme celui des gens qui s’essaient au rafting.
Nous observons ainsi les différentes techniques : tantôt bourrines, à s’attaquer aux remous, au sens propre, tantôt à épouser les courbes liquides des **
Une fois en situation, nous expérimentons la notre, jaugeant nos forces et nos faiblesses, et la posture que nous adoptons. Après quelques tours exécutés sans faute, nous sommes mis en difficulté par un autre kayakiste qui entreprend de nous déséquilibrer. Dans le cas où nous versons, il s’agit de récupérer son équipement, de se mettre sur le côté, et si nous perdons le fil, et que nous sommes emportés dans le courant mieux vaut se laisser porter, la pagaie à la main et les pieds en avant pour se protéger des obstacles. Un peu plus loin, un chenal équipé d’un tapis roulant permet de nous tracter pour le tour suivant.
A l’issue de la session, nous sommes ravis mais épuisés, et nous repartons dans le parc, juste à temps pour voir le soleil se noyer dans le lac. Dans la lumière déclinante nous rejoignons la gare, en coupant à travers la campagne.
A tester :
Base de loisirs de Cergy-Pontoise
Rue des étangs
95001 Cergy-Pontoise Cedex