Quand on m’a demandé récemment ce qui me plaisait dans cette série, j’ai eu un peu de mal à répondre.
Au départ, j’ai trouvé très originale, même si totalement effroyable, l’idée que le gouvernement japonais se débarrassait des gens ayant survécus à leurs tentatives de suicide en les expédiant sur une île pour ne plus avoir à en subir les frais. Cette île qu’on appelle donc Suicide Island !
Je crois qu’il y avait un côté « Lost », la série de J.J. Abrams qui me plaisait, un groupe d’individus obligé de survivre sans aide extérieure, la chasse, la pêche, la débrouille, le côté surnaturel en moins. Certains pourraient y voir un côté « Koh-Lanta » poussé à l’extrême.
Au fil des tomes parfois inégaux, mon intérêt s’émousse. Ici, les intriguent peinent à se renouveler et peu de personnages s’avèrent réellement attachants. De plus, la violence de plus en plus présente n’apporte pas grand-chose selon moi si ce n’est une sensation de malaise.
Querelles intestines, combats et morts violentes sont au rendez-vous et ce n’est pas l’annonce d’une éventuelle naissance qui va atténuer le fait qu’il est aussi question de droit de vie et de mort sur autrui…
Le tome dix vient de sortir, je pense être encore au rendez-vous mais pour combien de temps, réponse bientôt…
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Kazé Éditions
ISBN 978 2 82031 725 4
208 pages
2014