Où est la source de ce qui devint tes larmes ?
Je ne connais pas assez l’histoire de ton visage
ni les saisons qu’il eut avant d’oser se regarder
dans le vrai miroir de ton âge.
Pourtant quand je vais vers toi c’est autant vers moi-même
puisque nous vivons le même destin,
nous nous étreignons dans les mêmes sommeils
pour étouffer le moindre rêve qui nous séparerait.
Et nous sommes, au matin, dans la même lumière
d’un jour nouveau qui ne sait rien
de nos joies et de nos chagrins.
O chemins en nous où parfois en armes
parfois en larmes nous affrontons le temps.