Avec, en ligne d’horizon, une nouvelle politique d’ingérence et de contrôle des richesses… Il voudrait préserver son splendide Nobel La géostratégie de choix ne laisse plus L’islam est dévasté sous le feu de rebelles Un terrible virus en Afrique vous tue.
D’un côté le démon de djihadistes fous Qui menacent l’Irak d’un dément califat Et de l’autre un fléau aux morbides remous Dévastant les régions sous le nom d’Ebola
Obama selon Mars ne peut atermoyer Comme il le fit jadis face au roi de Damas Le péril envahit le désert pétrolier Erbil et mille kurdes tremblent sous la menace.
Les avions ont frappé sur les ombres létales Réduisant l’avancée de sinistres fantômes Tout de noir affublés et dont l’unique Graal Est d’étendre un Coran qui égorge les hommes.
Point de troupes au sol, par ce lourd héritage Des revers du passé ; cet encombrant treillis Qui s’immisce en héros pour cesser le carnage Pour s’embourber plus tard dans le lit d’anarchie.
Point de troupes au sol qui risquassent la vie Dans les combats guerriers du petit Kurdistan Mais quelques trois mille hommes envoyés sans un pli Sur l’africaine scène aux viraux châtiments.
Une armée de soldats travestis en maçons Bâtisseurs étonnants d’hôpitaux salvateurs Pour tenter de freiner l’essor des moribonds Et soulager l’effroi d’impuissants guérisseurs
Une armée sous couvert de pandémie tenace Qui cache en vérité de moins nobles enjeux Sécuriser les terres de richesses en masse Minerais et pétroles à l’abri des envieux.
Et par ce truchement l’Oncle Sam s’habille D’uniformes seyants dignement repassés Sous le fer d’Esculape, en conscience tranquille Avant de s’immiscer dans l’étrange contrée.
Obama contesté en ses choix stratégiques Aurait rêvé, dit-on, d’un autre scénario Qu’Ebola se déchaîne sur le diable islamique Tuant jusqu’au dernier les horribles salauds.