Il fallait bien que ça arrive un jour ou l’autre, j’ai fait une overdose de mon iPhone. Ce téléphone qui ne me quitte jamais, toujours dans une main, toujours l’oeil dessus, toujours une notification à lire, a fini par me rendre dingue…
Overdose du mail professionnel contrariant qui tombe pendant un week-end au soleil, pendant un moment à deux, ou un moment en famille.
Overdose du commentaire désagréable qui vient d’être posté sur le blog qui me « push » ça dans ma face pendant que je sautille dans la rue en écoutant « Happy« .
Overdose du texto que l’on attend tellement qu’on a l’impression de sentir son téléphone vibrer toutes les deux minutes.
Le simple son du vibreur de mon téléphone a fini par me donner des noeuds à l’estomac. Alors cet été, j’ai agi. J’ai repris le dessus sur la machine qui me harcelait les nerfs, je lui ai fait fermer son clapet (mouaha).
Alors non, je n’ai pas renoncé au Smartphone, je n’ai pas décidé de quitter tout pour aller vivre dans une grotte, mais j’ai plutôt (dé)paramétré mon appareil pour me rendre la vie plus belle.
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J’ai désactivé définitivement le vibreur.
Fini les vibrations fantôme, l’estomac qui fait un looping dès qu’on reçoit un texto, un mail, un tweet, un « tu as récupéré toutes tes vies ! viens jouer ! ». J’apprécie à nouveau le son de mes textos.
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J’ai désactivé la plupart de mes notifications.
Adios les push dès qu’un mail arrive, je décide quand je souhaite consulter mes mails. Fini les coups de stress en plein week-end. J’ai viré les notifications inutiles des jeux, viré les push de l’agenda (je le consulte assez souvent comme ça). Mon écran s’allume moins souvent, et il me distrait un peu moins.
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Le mode « Ne pas déranger » est mon ami.
Pour ceux qui ont un iPhone (et un OS assez récent), la fonction « Ne pas déranger » symbolisée par une demi-lune est d’une précieuse aide. Je l’active quand j’ai besoin de me concentrer sur une tâche au boulot, je l’active la nuit, je l’active à certains moments du week-end, ou encore pendant que je regarde un film (et que je n’ai pas envie de live-tweeter ahah)
Je ne suis pas beaucoup moins pendue à mon téléphone pour autant, mais je choisis quand je souhaite être pendue à lui, quand c’est le moment de bosser et quand c’est le moment de respirer. Pardonnez-moi si je suis un peu moins réactive qu’à mon habitude, je ne filtre pas, je suis « juste » en désintox’ :)