PSG-Ménès : « Ce PSG-là n’a toujours pas trouvé la bonne carburation »

Publié le 22 septembre 2014 par Yannc83

Comme il est de coutume chaque semaine, Pierre Ménès a posé son regard de spécialiste sur la rencontre disputée par le PSG face à l’Olympique Lyonnais ce dimanche (1-1). Il reste perplexe devant le début de saison de l’équipe de Laurent Blanc.

« Paris a donc concédé son troisième match nul d’affilée. Par son déroulement, celui-là est un peu plus problématique que les autres. Au Parc des Princes, après un début de match de très bonne facture, le PSG s’était mis dans une position idéale en ouvrant le score sur un joli but de Cavani (ce dernier, quitte à jouer sur un côté, est quand même beaucoup plus à l’aise à droite qu’à gauche). Certains joueurs parisiens, comme Matuidi ou David Luiz, semblaient monter en puissance sur le plan physique. Tout avait l’air à peu près en place, même si Lyon jouait avec beaucoup d’intelligence et de courage. 

Et puis en deuxième période, le PSG a confirmé cette incapacité chronique, depuis le match de Saint-Etienne, à marquer ce deuxième but qui rend le match beaucoup plus facile. L’année dernière, à la soixantième minute, les équipes qui jouaient contre Paris volaient en éclats physiquement. Cette saison, on a l’impression que c’est l’inverse et la disparité de préparation des joueurs à cause de la Coupe du Monde est une excuse qui ne va pas tenir des siècles. On explique mal comment les Parisiens peuvent ainsi disparaître de la circulation en cours de jeu. » a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Ce PSG-là n’a toujours pas trouvé la bonne carburation. Je persiste à penser que ce n’est pas une question de système mais une question de rendement de certaines individualités. Précédemment, il y a eu Cavani, Thiago Motta ou Matuidi et hier soir, c’était Ibrahimovic. Les Parisiens ont désormais deux oppositions dans leurs cordes la semaine prochaine à Caen et contre Toulouse. C’est à eux de réagir. Même si le temps presse, avec dix points au compteur, les Parisiens ne sont qu’à trois longueurs du premier et c’est tout sauf un drame » conclut Pierre Ménès