Rob Moir est un nom qui n’est peut-être pas familier à tous, ce qui est fort dommage. On a découvert le bonhomme alors qu’on habitait encore à Leeds. On avait même assisté à l’un de ses concerts dans un pub de la ville. Quelques années plus tard, et un concert lyonnais qu’on n’a pas pu aller voir à l’époque, le revoilà très bientôt dans nos contrées. On s’est dit que c’était sans doute le moment idéal pour te présenter l’artiste atypique.
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Rob Moir. Musicien à plein temps, de Toronto au Canada. J’écris actuellement d’Australie où je suis en tournée. J’ai hâte de revenir en Europe !
Tu as fait une tournée en Europe, en faisant des concerts dans des appartements. En plus de ça, tu as tout fait à vélo, c’est bien ça ?
Oui c’est ça. J’ai pédalé pendant 3000km entre Paris et Berlin, avec des arrêts un peu partout, puis jusqu’en Pologne, à Szczecin. J’ai fait environ une soixantaine de concerts dans des appartements, ce qui était vraiment idéal. Je déteste jouer dans des pubs bruyants.
Où as-tu eu cette idée ?
Etant donné que j’avais passé un an et demi sur les routes, je recherche toujours des défis pour me surpasser, afin de garder ce que je fais frais, marrant et intéressant. En 2008, j’avais fait un long voyage à vélo en Europe, juste pour le fun, sans concerts. Donc ce projet était de réunir l’idée d’une tournée et d’un voyage à vélo. Et c’était un grand succès !
Est-ce que cette expérience a inspiré ta musique et/ou ta façon de jouer devant des étrangers ?
Je n’en suis pas sûre encore. C’est un peu tôt pour le dire étant donné que je n’ai pas écrit beaucoup de nouvelles chansons pour le prochain album, mais j’ai décidé de réitérer l’expérience tous les 2 ans environ. Ça me gardera en forme et toujours prêt pour l’aventure. Je suis un peu plus à l’aise à jouer devant des étrangers. Mais les concerts commencent toujours par de la nervosité puis se terminent par un échange unique entre amis.
Quel est le meilleur souvenir et la situation la plus étrange que tu as vécu pendant cette tournée ?
Le paysage dans l’Europe rurale est magnifique, regarder le soleil se coucher, les nuages bouger, planter sa tente, lors des soirées sans concert. Rien de trop étrange mais je me serais bien passé de faire du vélo sur des routes pavées !
Tu viens à Lyon bientôt. Mais ce n’est pas la première fois que tu passes par chez nous. Qu’as-tu pensé de la ville et des gens ?
J’adore Lyon. La ville a toutes les bonnes choses de Paris sans son rythme effréné. La cuisine est excellente et les gens sont vraiment accueillants. C’est l’une des premières villes françaises où j’ai pu passer un bon moment. C’est l’une des meilleures villes. J’ai hâte de revenir !
Si on ne devait écouter qu’une seule de tes chansons, laquelle serait-ce ?
Places to die (before you see the world).
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Merci à Rob d’avoir pris le temps de répondre à nos petites questions d’Australie. C’est la classe !
Le canadien revient à Lyon, parmi nous en octobre. Ce sera le 12 octobre au Kraspek, la chouette salle de Croix-Rousse.Vas-y, tu n’as pas d’excuses valables ! Et en plus, c’est la seule date française… Et ouais !
En attendant voilà Places to die (before you see the world) pour te mettre l’eau à la bouche. Tu peux entendre plus de chansons de Rob Moir sur son Bandcamp.