J’ai adoré l’histoire, un peu moins les dessins, bien qu’ils soient en adéquation avec le récit. Un peu contradictoire, tout ça. Je m’explique. Les couleurs, parfois vives, souvent délavées, m’ont plu. Elles correspondent à l’atmosphère nostalgique de l’histoire. Ce sont les visages des personnages que j’ai trouvés peu flatteurs, les traits sont un peu grossiers et les expressions aussi.
C’est cependant le seul bémol de ma lecture. Le temps perdu est une bande dessinée à l’éclat doux et poétique, qui parle d’enfance et d’imaginaire.
RODOLPHE & VINK, Le temps perdu, Daniel Maghen, 2014