Comment allez-vous? Ici, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais il y a quelques changements: j'ai enlevé les "pavés" beiges des widgets sur les côtés, donné un coup de neuf mes icônes de réseaux sociaux et refait les liens vers mes catégories :) J'avais besoin de plus de légèreté et d'un "design" un peu comme celui que j'ai imaginé pour ma bannière. J'espère en tout cas que ces petits changements graphiques vous plaisent :) N'hésitez pas à me donner vos impressions en commentaires! :) Et sinon j'ai aussi lu le ELLE de la semaine, un numéro spécial Accessoires, avec un très joli shooting central qui nous montre les combinaisons gagnantes du moment :)
Et on commence d'ailleurs avec la mode! :) ELLE nous parle de 2 Fashion Weeks, celle de New York et de Londres, qui nous présentent donc les collections du printemps-été 2015. Aux Etats Unis, les créateurs ont misé sur le bleu layette, qui n'est donc plus réservé aux petits garçons (Edun, Altuzarra, Philip Lim, ...) mais aussi sur les rayures de toutes sortes, horizontales, obliques, ...pour des tenues très graphiques (Victoria Beckham, Tommy Hilfinger, Desigual, ...). La chemise est également de la partie, qui donne une touche casual mais ausi working-girl à n'importe quel look (Donna Karan, Ralph Lauren, ...) ; autre spécificité américaine, le denim, encore une fois très maîtrisé, aux coupes et aux couleurs brutes impeccables, porté aussi bien en pantalon qu'en chemise, justement (DVF, J.Crew, ...). De l'autre côté de la Manche, on retrouve une mode "assagie" avec de fortes influences sportswear d'un côté (Paul Smith, Topshop Unique, J.W Anderson...), mais aussi des broderies, dentelles et des imprimés, fleuris, aquatiques ou jungle (Mary Katrantzou, Erdem, Burberry...).
Sophie Fontanel nous explique ensuite comment adopter le baby bag, super tendance en ce moment. Alors, comment faire pour emporter tout son barda de femme active dans un micro sac à main? Ben, en gros on ne peut pas, mais tant pis! Pour les clés, on ne prend que celles qui nous sont indispensables et on laisse même nos clés de voiture derrière une roue (#WTF?) ; pour le rouge à lèvres, on en laisse un à la maison, au bureau et dans la voiture et pour ce qui est de la trousse à maquillage, pareil, on la laisse au bureau! Le portefeuille est réduit au minimum avec un étui en plastique dépliant, tandis que le porte monnaie se fait riquiqui afin de seulement prendre des billets (les pièces vont dans les poches). On ne prend également qu'un mouchoir et qu'un tampon et on ne prend un chargeur de portable de secours que si on est blogueuse ^^ Bon, en gros, vous l'aurez compris, je pense que la plupart d'entre nous ne peuvent PAS se contenter d'un baby bag: j'ai toujours au moins un magazine, mon thermos, mes mouchoirs, mon portefeuille, mes câbles, ...enfin bref, ma maison dans mon sac et je me sentirais donc bien démunie! Et mes collègues aussi, car on me demande souvent si j'ai un Advil ou une deuxième paire d'écouteurs dans mon sac et la réponse est toujours oui ;)
Côté beauté, ELLE nous apprend à faire peau neuve en cette période de rentrée :) Je ne suis pas sûre que le timing soit parfait, étant donné qu'on a général encore bonne mine en septembre grâce à nos vacances, mais soit. L'idée de l'article est donc de virer notre teint gris et terne pour retrouver une peau éclatante. Pour ce faire, le démaquillage et l'hydratation sont primordiaux. Le soir, on pense donc à se démaquiller à l'huile (les corps gras sont plus efficaces contre le maquillage et moins agressifs pour la peau ; de plus "ça ramollit comme il faut les points noirs"!) et on nettoie ensuite avec un lait ou un gel pour bien tout faire partir. Et le matin, on opte pour une petite eau florale pour rafraîchir le teint sans décaper la peau: une formule douce est essentielle :) Une fois par semaine, on se fait un gommage enzymatique (chimique et donc sans grains) ou aux acides de fruits, suivi d'un masque à l'argile blanche, qui nettoie plus en douceur que l'argile verte (sauf si on a la peau déshydratée, car il faut alors l'abreuver et non "l'éponger"), et hop, une bonne crème hydratante! Les brosses type Clarisonic sont également efficaces mais seulement si on a la peau suffisamment épaisse et les eaux micellaires se rincent toujours, pour éviter à leurs tensio-actifs d'épuiser la peau :)
Et l'actu?
La rédaction revient également sur les attaques dont fait l'objet Najat Vallaud-Belkacem, qui ont pris une ampleur incroyable depuis son arrivée à la tête du Ministère de l'Education Nationale. L'extrême droite, leurs médias (Minute, Valeurs Actuelles, ...) et les personnes intolérantes l'ont prise pour cible et n'hésitent pas à l'attaquer sur sa prétendue incompétence en raison de son âge, de son sexe et de ses origines marocaines. C'est vrai que, encore plus que Christine Taubira qui a essuyé les pires quolibets en son temps (souvenez-vous de l'histoire de la "guenon", elle cumule les "tares" pour ces personnes stupides :s Qui ne se contentent d'ailleurs pas de l'insulter et s'amusent à lancer de fausses rumeurs pour discréditer son action et brouiller son message: elle aurait ainsi soi-disant imposé qu'on apprenne l'arabe à l'école, que les garçons portent des jupes, que les filles mettent le voile, et j'en passe. Pour eux, elle est donc à la fois féministe et islamiste, ce qui, il est vrai, est totalement contradictoire. A tel point que le Ministère à décidé de porter plainte en début de mois pour faire taire ces gens qui ne savent décidément plus quoi faire pour empêcher la France de tourner en rond! Mais les spécialistes se rassurent en disant que les conservateurs réagissent ainsi parce qu'ils voient leur modèle patriarcal décliner, maintenant que 3 ministères très importants (Justice, Education et Culture) sont dirigés par des femmes: ils sont donc si rageux qu'ils hurlent pour se faire entendre. Mais heureusement le progrès et la démocratie ne les entendant pas (enfin j'espère).
Puis, ELLE nous explique comment les jeunes font pour flirter en Iran. En effet, dans ce pays très conservateur et aux moeurs draconiennes, rencontrer l'âme soeur et pouvoir l'approcher n'a rien d'évident. Les femmes sont bien sûr voilées et il leur est interdit de montrant ne serait-ce que leurs chevilles, les transports en commun séparent hommes et femmes, la piscine n'accueille pas les deux sexes le même jour et même dans les mariages, on ne peut pas s'amuser entre garçons et filles! Les plages sont, elles aussi construites pour cloisonner les sexes: une partie pour les filles, une partie pour les garçons et la partie centrale pour les familles (dans lesquelles les femmes doivent se baigner toutes habillées, par plus de 40 degrés), chaque partie étant séparée des autres par une cloison en béton sur la plage et en plastique dans l'eau. Au parc? Les pelouses sont réservées aux femmes et, au bowling, elles doivent porter une sorte de grande tunique pour couvrir leurs formes. Mais comment les couples se forment-ils? Tout d'abord, les femmes rusent en portant des foulards transparents ou bien en le tirant bien vers l'arrière pour montrer un peu de leur chevelure (au risque d'écoper d'une très lourde amende, voire pire!) ; elles misent également sur les manteaux et les accessoires colorés pour attirer le regard. Comme il n'y a aucune boîte de nuit, les jeunes organisent également des fêtes privées chez eux, même si la police des moeurs peut faire irruption à tout moment. Ils utilisent également les réseaux sociaux, malgré la répression du gouvernement et se livrent également à un drôle de manège nocturne le samedi soir: garçons et filles montent dans leurs voitures respectives et tournent dans l'avenue centrale: les regards se croisent et les numéros s'échangent d'un véhicule à l'autre. Et oui, l'amour est une chose universelle et les lois les plus conservatrices ne peuvent pas le refréner continuellement :)
Pour finir, l'économiste française Esther Duflo, future Prix Nobel, nous donne sa conception de la pauvreté mondiale (elle a écrit un livre, "Repenser la pauvreté") et conseille notamment Barack Obama en la matière dans le cadre du Global Develoment Council, quand elle n'enseigne pas au MIT! Elle confie qu'elle s'intéresse à ce sujet car ses parents lui ont toujours expliqué qu'elle était "privilégiée" et que d'autres personnes sur la planète n'avaient pas sa chance, et qu'elle entend combattre les stéréotypes concernant les personnes pauvres, qui ne sont pas toujours "impuissants", "paresseux" ou au contraire "entreprenants". Elle s'exprime également sur la proportion de femmes économistes, qui, bien sûr, n'est pas suffisante: la faute, encore une fois à notre éducation sexuée qui n'arme pas les filles pour se faire entendre lors de débats (l'économie, qui n'est pas une science exacte, exige de mener des discussions pour faire avancer les choses et trouver des conclusions) ou simplement de se présenter à certains concours d'entrée à l'université: comme elle le voit au MIT, les étudiantes de première année ont souvent tendance à disparaître au fur et à mesure que le nombre de semestres grandit :s Elle espère alors que son travail et son exposition médiatique le permettra d'avoir confiance en elles! Aujourd'hui maman, elle continue à travailler, mais élimine de son emploi du temps les tâches moins "importantes" pour avoir du temps pour sa fille ; elle rappelle également qu'aux Etats Unis, les femmes powerful comme Hilary Clinton ou Sheryl Sandberg ont les moyens de leurs ambitions, que n'ont pas les mamans "lambda": de plus, l'éducation des enfants n'est pas prise à la légère là-bas et est très chronophage, ce qui laisse guère de temps aux mères pour se concentrer sur leur carrière. Une interview assez inspirante et éclairante :)
On termine avec les stars!
Premièrement, l'égérie de ce numéro, Sandrine Kiberlain, répond à une petite interview. Le film Elle L'Adore, dans lequel elle joue l'un des rôles principaux avec Laurent Laffite, fait partie des coups de coeur du Grand Prix Cinéma de ELLE et elle nous en dit donc quelques mots :) Elle nous confie que plus jeune, elle était fan de Fred Astaire et de Francis Huster (Astaire, Huster,...bref) et qu'elle a été ravie de faire partie des élèves de ce dernier au Cours Florent ; elle a également une playlist chez elle avec plein de chansons un peu honteuses qu'elle aime écouter avec sa fille! :) Au quotidien, elle nous dit être assez simple: elle va chercher ses enfants à l'école sans lunettes noires et le couple qu'elle forme avec Vincent Lindon n'a rien de glamour selon elle :) Elle nous glisse également que par jalousie, elle a déjà coupé les cheveux d'une fille (mannequin coiffure!) qui lui avait piqué son mec ^^ Sinon, contrairement à son personnage d'esthéticienne fan de Laurent Laffite qui va l'aider à couvrir un meurtre, elle est incapable de mentir, sauf devant la caméra :) Je ne connais pas vraiment cette actrice que j'ai pourtant souvent vue dans les films français, mais son interview me donne l'impression que c'est une femme assez accessible :)
ELLE nous raconte ensuite une histoire assez triste, celle de Loumia Hiridjee. Son nom ne vous dit peut-être rien et pourtant, elle était la créatrice de la marque Princesse Tam-Tam! La journaliste Michèle Fitoussi dans un livre appelé La Nuit de Bombay, nous parle de sa vie et de sa mort, assez tragique: née dans une famille originaire d'Inde, elle a grandi à Madagascar avant d'arriver à Paris, avec sa grande soeur Shama. Elle a alors décidé de "vendre des petites culottes", avec une marque qui, comme elle, se veut joyeuse et douce. Et le succès que l'on connait :) Sauf que lors d'un voyage en Inde, Loumia sera abattue par des terroristes pakistanais avec son mari, comme des dizaines de personnes retenues en otage dans les hôtels Oberoi, les 26 et 27 novembre 2008 à Mumbaï, laissant derrière elle ses deux enfants, vivant avec leur tante aujourd'hui. Nous n'en avons pas entendu parler en France, mais cette attaque terrible est le 11 septembre indien! Toutefois, sa famille et la journaliste auteure de sa biographie veulent qu'on se rappelle sa gaieté et son sourire, et que "les coeurs et les petits chats", c'était bien son univers. Je crois que je ne regarderai plus jamais une culotte Princesse tam-Tam comme avant :(
Enfin, on a une petite interview de Helen Fielding, la maman de Bridget Jones! Elle nous explique comme le personnage a évolué, puisque dans son livre "Folle de lui", Bridget est veuve (Marc Darcy est mort, et oui, même Colin Firth, son interprète au cinéma a été choquée quand l'auteure lui a annoncé la nouvelle (elle ne voulait pas qu'il apprenne sa "mort" dans la presse)), mais sort avec un petit jeune alors qu'elle a 50 ans! L'occasion pour Helen d'aborder le thème des cougars, qui selon elle, est aussi virulent et rétrograde que le mot "vieille fille" avec lequel on décrivait Bridget à 30 ans: ces "prédatrices" attirent seulement leurs proies parce que ces dernières le veulent bien! Les réseaux sociaux vont d'ailleurs jouer un grand rôle dans la rencontre de Roxter et Bridget, comme Twitter, par exemple ; c'est notre BJ 2.0 quoi! :) Par contre, elle reste toujours aussi maladroite et ne sait toujours pas comment s'habiller, même à 50 ans ;) On sent, dans cette interview, qu'Helen est très proche de Bridget et qu'elle y a sûrement mis beaucoup d'elle même : c'est mignon :) Et je suis ravie d'apprendre que le livre cartonne et qu'ELLE confirme qu'il est génial et se lit très facilement :) Je vais peut-être me l'offrir tiens, en attendant de retrouver tout ça sur grand écran :)
Jolies photos!
Voilà les filles! Je vous souhaite un très bon début de semaine :)
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