Le prix de l’humour politique 2014 est sur le point d’être attribué et force est de constater que les douze derniers mois furent particulièrement riches en “petites phrases” qui justifieraient à leurs auteurs de recevoir cette distinction.
Assurément le vainqueur devrait se trouver dans la sélection ci-dessous :
- Hervé Morin, président du Nouveau Centre: "Au centre, on n’est pas chargé d’être la roue de secours du Titanic."
- Thomas Thévenoud, l’éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur: "Je ne suis pas un fraudeur, je suis un contribuable négligent."
- Roger Karoutchi, sénateur UMP: "Les cartes postales, c’est bien, mais à un moment, il va falloir mettre les timbres."
- Michel Sapin, ministre des Finances : "Quand on ne va pas assez loin, c’est déjà qu’on va quelque part".
- Jean-Claude Martinez, ancien vice-président du Front National : "J’ai eu Marine Le Pen comme étudiante à Assas, elle est du même niveau que Dati et Morano, elle écrit en phonétique".
- François Baroin, ancien ministre UMP : "Wauquiez, c’est le Fou du Puy".
- Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille : "Comme je suis célibataire et que je n’ai pas d’enfants, je ne me suis pas senti vieillir".
- Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de l’UDI : "On change le bocal, mais on garde les mêmes cornichons".
- Henri Guaino, député UMP des Yvelines : "Si Nicolas Sarkozy n’avait été là, il n’y aurait pas de démocratie en France, en Europe et dans le monde".
- Valérie Pécresse, ancienne ministre UMP : "On a besoin d’une Angela Merkel en France et cela peut être un homme".
- Alain Juppé, le maire UMP de Bordeaux : "En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi !"
- Arnaud Montebourg, l’ancien ministre de l’Economie : "Je crois à un retour de Nicolas Sarkozy, mais menotté".
- Nadine Morano, l’ancienne ministre UMP : "On a eu une recrudescence de violence…par exemple le vol des portables à l’arraché. Ca n’existait pas avant que les portables existent".
- Roland Dumas, ancien ministre PS : "Les affaires au cul, ça se soigne comme les hémorroïdes"
- Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé EELV : "Si Mélenchon était au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en taule".
- Roland Ries, maire PS de Strasbourg : "Je distribue le hallal la semaine pour la diversité et j’interdis le poisson le vendredi pour la laïcité".
- Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République : "Je t’appelle pour te féliciter mais si cela t’ennuie que Hollande connaisse la teneur de notre conversation, je raccroche".
- François Hollande: “Quand ça va bien, on devrait se rappeler que ça ne va pas durer. Et quand ça va mal, on peut penser que cela pourrait aller plus mal ou que ça ne va pas durer”.
Et vous, pour qui voteriez-vous ?
Le prix sera décerné le 29 septembre prochain