[Retrospective Star Wars] Star Wars IV : Un Nouvel Espoir
Publié le 21 septembre 2014 par Kevin Halgand @CineCinephile
"Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine… La guerre civile fait rage entre l’Empire galactique et l’Alliance rebelle. Capturée par les troupes de choc de l’Empereur menées par le sombre et impitoyable Dark Vador, la princesse Leia Organa dissimule les plans de l’Etoile Noire, une station spatiale invulnérable, à son droïde R2-D2 avec pour mission de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné de son fidèle compagnon, le droïde de protocole C-3PO, R2-D2 s’échoue sur la planète Tatooine et termine sa quête chez le jeune Luke Skywalker. Rêvant de devenir pilote, mais confiné aux travaux de la ferme, ce dernier se lance à la recherche de ce mystérieux Obi-Wan Kenobi, devenu ermite au coeur des montagnes désertiques de Tatooine…"Nous sommes en 1977 quand, à l’époque, un jeune réalisateur réalise Star Wars IV : Un Nouvel Espoir. Après deux films au compteur, THX 1138 à l’ambiance un peu déroutante et le divertissant et juvénile American Graffiti, George Lucas se sent près et s’attaque à ce qui deviendra un pilier de la cinématographie mondiale : Star Wars. Et celui-ci ne pense pas les choses à moitié, avec un scénario assez complet, il envisage au départ 9 films, cependant, dans le monde du cinéma, il faut tout d’abord faire un premier film et en décider ensuite, selon le succès ou non. Et bien Star Wars, véritable space-opéra a fait un énorme carton. Comment un tel univers a-t-il pu plaire aux téléspectateurs ?Les vaisseaux spatiaux, les multitudes d’étoiles on connait. La série Star Trek étant présente depuis 1966, « l’espace, frontière de l’infini » n’est plus un secret dans le domaine de la science-fiction, pourtant, George Lucas a réussi à séduire. Mais comment s’y est-il pris ?George Lucas n’a pas débuté le partage de son univers par le début il faut dire, son premier long-métrage de cet univers s’intitule, Star Wars IV : Un Nouvel Espoir ou Star Wars : La Guerre des Étoiles pour ce qui est de la très mauvaise traduction française qui s’est amusée à inverser les pluriels, la véritable traduction donne, « les guerres de l’étoile » ce qui a déjà plus de sens. Cependant, le mal étant fait, l’erreur est faite, mais n’en reste pas pour autant déroutante. Revenons à nos moutons, le spectateur voit défiler un générique jaune pétant avec un titre numéroté IV (oui, c’est 4). « Ais-je loupé un truc ? » eh bien non, juste une organisation différente, qui évitera à George Lucas de nommer sa deuxième trilogie, « Star Wars origin la menace fantôme » ou encore « les chroniques de Star Wars » …Le film commence enfin ! Un petit texte nous a donc résumé la citation et le contexte politique. S’en suivent d’énormes vaisseaux et là, waouh ! On est vraiment capable de ça au cinéma en 1977 ? Eh bien oui. Une multitude de maquettes ont été créées et le rendu est plutôt stupéfiant d’entrée de jeu. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, tout est soigné. Deux personnages phares sont introduits, C-3PO et R2-D2, deux robots à l’apparence loufoque, mais qui vont s’avérer être plus intelligent qu’on aurait pu le penser (on se contentera d’un Z6-PO et D2-R2 pour ce qu’y est de la traduction française). À bord d’un vaisseau de l’alliance rebelle, ces derniers se font attaquer par l’empire galactique au commandement du seigneur Dark Vador. Une véritable bataille qui ouvre le bal, avec des costumes surprenant et merveilleusement conçu. Les Stormtroopers représentent avec effrois l’empire. Pour ce qui est du seigneur Vador, le costume est d’autant plus effrayant, vêtu de noir complet avec un casque s’inspirant des samouraïs d’antan et adapter à la sauce SF. Un pur chef-d’œuvre, George Lucas ne voulait pas quelque chose de fait à moitié et était très exigeant. Ralph McQuarrie a su se montrer à la hauteur avec ses illustrations, avant la création des décors/costumes.Retour à l’histoire. On suit le périple de deux droïds, s’échappant de justesse de l’empire via une capsule de sauvetage, l’un deux contient des informations qui lui a été confié par la princesse Leia, retenue maintenant en otage. Ils tombent sur une pauvre planète désertique, Tatooine ou leur chemin ne fait que commencer. Deux machines ? Et bien la question se pose, le dialogue entre les deux machines est assez évolué, C3-PO s’inquiétant de son sort et de l’avenir que va lui réserver ce désert tandis que R2D2 à la mélodie gazouillante n’en fait qu’à sa tête au point que les deux robots se séparent. Les deux derniers n’attendront pas longtemps avant de se retrouver, récupérés par les Jawas, de petits êtres qui récupèrent tout sur leur passage, pour ensuite, le revendre aux habitants des villages. Durant cette partie on observe longuement ces deux robots, seul, s’interrogeant, le soleil venant refléter leurs carcasses métalliques ensablées et on apprécie le niveau de détails qu’ils leur ont été accordés. Les deux malheureux échoués se retrouvent vendus à des fermiers locaux, dans le but de les aider dans leurs récoltes. Les deux robots y rencontrent Luke Skywalker, une personne dont l’avenir va se retrouver chamboulé.Les décors sont agréables, minimalistes, mais l’esprit SF se fait ressentir malgré l’étendue désertique. Nous rencontrons un nouveau personnage et peu à peu, on avance dans l’histoire. Le droïde R2-D2 (R2 pour les intimes) dévoile à Luke une partie du message confidentiel de Leïa, qui, va par la suite l’amener à un vieux personnage, Obi-Wan Kenobi, ancien chevalier Jedi. Luke en apprend plus sur son passé, son père qu’il n’a pas connu, ainsi que la relation qu’il a pu avoir avec Obi-Wan. Il lui offre son ancienne arme, son sabre-laser. La princesse est en danger et Ben Kenobi ne se sent pas apte à mener seul cette mission. L’oncle et la tante venant d’être tués par l’empire, suite aux recherches des deux droïdes échappés, plus rien ne le retient sur Tatooine. Un scénario que se met en place, Luke, jeune fermier, va apprendre la force, comme son père auparavant et se voit d’une grande mission.L’équipe se forme petit à petit et rejoint la ville, dans le but de trouver un vaisseau pour rejoindre Alderaan (traduite par chez nous en Aldorande) planète natale de la princesse. Ils se retrouvent dans un cantina, une scène devenue très culte de Star Wars. Décors et costumes sont aux rendez-vous. On y découvre une multitude d’espèces extraterrestres différentes et toutes splendides. On pourrait presque ressentir la texture de la peau en les touchant. Véritable bar malfamé, Luke et Obi-Wan rencontrent leur voie de sortie, Han et Chewbacca, après une altercation avec un client quelque peu dérangé. Han Solo, un personnage qui s’avère accrochant dès les premières secondes. Harrison Ford a su incarner à la perfection ce contrebandier emblématique malgré son non-enthousiasme pour l’univers Star Wars. Harrison Ford a déjà pu faire ses preuves à George Lucas dans le film Amercian Graffiti au volant d’une Chevrolet. L’acteur est charismatique et son jeu d’acteur est tout simplement excellent. Il fera le succès de la trilogie Star Wars et cela sera un énorme tremplin dans sa carrière cinématographique. On découvre son Millenium Condor…. Hum hum Faucon Millénium à l’allure complètement folle.Il est vrai que les vaisseaux de l’univers SW ne ressemblent pas à grand-chose, pourtant on les apprécie et nous les reconnaissons au moindre coup d’œil. Ils n’ont rien de très aérodynamique, mais on y voit, dans le Faucon, l’aspect récupération et bidouille, et c’est bien le rendu voulu, celui-ci ne fonctionnant pas à merveille. On est véritablement dans le film. Le niveau de détails est poussé au maximum, tous les décors sont bien soignés et de nombreux objets ont été détournés pour arriver à un tel rendu. Les sabres laser sont en partie des anciennes batteries d’appareils photo. Quand on observe la complexité des casques des Stormtroopers et les moyens industriels de l’époque, c’est assez bluffant. La « table d’échecs » sur laquelle jouent Chewbacca et C-3PO est sublime ainsi que les effets animés des pièces du jeu, elle est de loin un aspect vital du film, mais apporte beaucoup de cachet à l’univers SF de Star Wars.Le faucon millénium et son équipage en compagnie de Luke, Obi-Wan et des deux droïdes arrivent en vue d’Alderaan, mais problème … il n’y a plus de planète, celle-ci ayant été détruite par la redoutable étoile noire, base et arme spatiale unique appartenant à l’empire. Très stupéfiante, cette énorme base sphérique, telle une petite planète, aspire le vaisseau contrebandier dans ses garages.Ce qui est très plaisant quand on regarde Star Wars : un nouvel espoir c’est que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Le rythme est très varié, on passe de vaisseaux à planètes, puis des rebelles à l’empire. Un véritable échange ou l’on peut voir évoluer le scénario des deux côtés des opposants jusqu’à que ses deux derniers se rejoignent. On disposait au départ de deux droïdes, qui dans leurs chemins on rencontrer de nouveaux alliés et cela a au fur et à mesure constitué une petite équipe.Arriveront-ils à sortir des mains de l’empire tout en délivrant la princesse Leïa ? Qu’adviendra-t-il de ces fameux plans volés de l’étoile noire, remettant en question sa propre sécurité ? La plupart d’entre vous connaissent forcement la suite, mais certain persiste et non jamais vu Star Wars, cet univers omniprésent dans notre monde !Un véritable chef-d’œuvre sur tous les points. Visuellement vous l’aurez compris, on fait face à un film parfait. Le rendu obtenu pour son année de réalisation est juste sublime. Le jeu d’acteurs excellent, bourré d’humour des droïdes ou encore Han et Leïa sauront détendre l’atmosphère tendue qu’ils traversent. Leïa est une femme qui ne se laisse pas faire critiquant les erreurs de Han, un peu brut de décoffrage. Des batailles spatiales spectaculaires. On pourrait croire que le film a été tourné dans l’espace ! Le spectateur vit l’action, avec des plans nous immergeant totalement tel un pilote d’X-Wing ou encore d’un T-Fighter. L’univers Star Wars s’est créé une véritable apparence avec un scénario assez simple, mais revisitant les dictatures que l’on a pu connaître. De nombreux points comme « la force » et les combats aux sabres laser donnent une véritable identité au long-métrage, le rendant unique et très appréciable.Si vous n’avez encore et toujours pas vue Star Wars IV : Un Nouvel Espoir arrêtez-vous en urgence, faite demi-tour et rentrez chez vous regarder ce film, un de vos voisins l’aura forcément ! Fiez-vous à la force !