[critique] Kingdom come

Par Elodie11 @EloFreddy

Réalisé par: Greg A.Sager

Avec: Ry Barrett, Jason Martorino…

Durée: 1h42

Genre: Horreur

Date de sortie DVD: 1er Octobre 2014

Speech

Un groupe de jeunes se réveille dans un hôpital psychiatrique sans savoir pourquoi. Tous cherchent alors à s’enfuir mais ils sont rattrapés par des forces surnaturelles qui les retiennent prisonniers. Très vite, des tensions naissent au sein du groupe et au fur et à mesure qu’ils apprennent à se connaître, les jeunes individus se rendent compte qu’ils sont tous liés les uns les autres par un passé commun…

Critique

Après Devil Seed (critique ici), Greg A.Sager prend de la bouteille en nous offrant un purgatoire des plus réjouissants. Le film s’ouvre à la manière d’un Saw 2: des inconnus se retrouvent au même endroit sans savoir pourquoi ni comment. La suite leur prouvera qu’ils ne sont pas si inconnus que ça les uns pour les autres…

Le réalisateur met en scène avec prudence son petit théâtre des horreurs, distillant les indices pour le spectateur qui ne verra qu’un début banal tourné vers le surnaturel plaqué d’un Grave encounters. Mais Greg A.Sager est bien plus malin et derrière ce développement de base un poil frustrant , se cache les rouages d’une machine bien plus attrayante.

Le film prend alors un virage mystique, ou chaque protagoniste devra choisir entre la rédemption et la damnation. Pardonner ou périr, un choix pas souvent évident au vue des différentes tragédies vécues par ces âmes tourmentées. Chapeautant le tout,  la Mort règne en maitresse de cérémonie prête à laisser les damnés en pâture à ses cerbères.

Kingdom Come perd alors son titre de film d’horreur, d’ailleurs ses débuts en tant que tel étaient peu prometteurs. Peu de scènes véritablement effrayantes pour secouer le spectateur mais l’enjeu final prouvera que ce choix était le bon.

Les "cerbères", créatures semi-humaines sont l’un des points négatifs du film, on aurait aimé un maquillage moins bâclé et un visuel un peu plus terrifiant.

Côté casting, des anonymes qui nous sortent un jeu correct et efficace. Jason Martorino en tête dans le rôle de la grande faucheuse, plutôt efficace.

Si l’emballage est des plus corrects, on reprochera cependant à Kingdom Come de se complaire dans une mise en scène digne d’un épisode de Supernatural. Un rythme un peu plus soutenu et un meilleur développement dans la psychologie de ses personnages auraient permis au film de véritablement se démarquer de ses semblables.

Quoi qu’il en soit, Kingdom come remplit son contrat de série b attrayante et diablement bien ficelée. Le final en étant la cerise sur ce gâteau dantesque.

Jouant la carte de la surprise, Kingdom come est une belle surprise qui devrait ravir les amateurs de twist final.La mort joue au jeu du chat et de la souris avec un plaisir non dissimulé, et le notre avec.

Votre dévoué Freddy

Note: