La longue marche
J’ai changé d’auto, la vieille frôlant les 300 000 kilomètres, et la nouvelle bien que « vieille », n’en a que moins de 15 000. J’ai donc payé – une affaire – et suis rentré avec la « neuve ». Puis, le lendemain j’ai entrepris les démarches dont l’ampleur nécessairement effectuée de nombreuses fois était tombée dans l’oubli. Peut-être que cette chronique supprimera désormais toute future mauvaise surprise.
L’assureur était ouvert du « Lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures 30 ». Arrivé à la bonne heure, premier succès, j’attends. Plusieurs personnes passent jusqu’au moment où le suivant me fait remarquer que sous cette inscription, il était signalé que le mardi la boutique n’ouvrait qu’à 10 heures 30. Je pars donc à la Préfecture chercher la « carte grise », ce qui à cette heure là, demande une demi-heure d’attente. Chance, j’avais tous les papiers ce qui me fait revenir à l’assurance avant l’ouverture. Là, pas d’attente bien que deux personnes me précédaient, mais j’apprends à ma question que la nouvelle auto n’était pas assurée avant ma venue (bien qu’ayant tenté de téléphoner la veille) mais surtout, l’assureur voulait savoir le nom du modèle. Il semble qu’il en ait imaginé un.
Obligé donc de revenir voir le garagiste; j’en profite pour lui donner la nouvelle immatriculation pour les plaques mais il se révèle incapable malgré un coup de téléphone, de me donner le nom du modèle, celui-ci n’étant écrit nulle part sur le véhicule, ni dans la boite à gants, ni dans le coffre, ni dans les papiers fournis…, ce qui m’est réclamé par l’assurance.
Voilà une matinée remplie.
Bernard Traimond
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble