Le pitch : Indy, de retour, dans les années ’50, toujours prof d’archéologie, toujours prêt pour barouder à la recherche de trésor légendaire. Ici, rien de moins que l’El Dorado.
Notre avis : A part un scénario critiquable et des acteurs aux performances irrégulières, le film n’ennuie pas, et il n’y a rien à faire, écouter la musique d’Indiana Jones en voyant Harrison Ford manier son fouet, ça fait vibrer !
Car c’est en effet peu ou prou les mêmes ingrédients des précedents Indy que l’on retrouve ici. Soit une myriade de scènes d’action, d’exotisme, de puzzle, d’animaux aussi vilains que méchants, de fouet, de face–à-face, un peu d’humour (pas assez dans ce volet).
Mais 20 ans ont passé depuis La Dernière Croisade (selon nous le meilleur de la tétralogie, ses 30 dernières minutes surtout). Et, sauf quelques effets spéciaux assez contemporains, cette recette n’a pas pas vraiment été actualisée. A vous de voir si c’est dommage ou non… On aurait quand même aimé être un peu plus surpris…
Côté acteur, c’est assez irrégulier. Harrison, effet de maquillage ou de prise de vue, reste crédible en Indy. Shia LaBeouf, en Fonzy (peigne, veste et moto inclus), fils d’Indy, peut irriter par un juvénisme inopportun ( ?) injecté dans le film. La grosse déception vient de Cate Blanchett, clairement pas à la hauteur de celles qui l’ont précédée.
A part le fait d’avoir éviter l’écueil de mettre une bimbo de 20 ans dans les bras d’Harrison (plus crédible : son ex-femme, sensiblement du même âge que lui), le scénario accuse quelques faiblesses plus ou moins dérangeantes. Sans vous en révéler le contenu, la scène finale est juste totalement superflue (on n’est pas venu voir Sex And The City !). On ne va pas non plus reprocher aux Indy un manque de vraisemblance : après tout, les extra-terrestres ce n’est pas moins crédible que le Graal – reste à voir si cela "passe" aussi bien. Et, d’une manière générale, le scénario, parfois un peu trop lâche, ne scotche peut-être pas aussi bien que ce que l’on attendait.
Mais, et c’est important de le dire car on va voir ce film pour ça, on ne s’ennuie pas. Grâce aux multiples scènes d’action, très Indy style, notamment !
Ni extrêmement palpitant, ni novateur, peut-être un brin décevant, cet Indy (ou Spielberg et lucas) sait tirer les ficelles d'une certaine nostalgie avec u certain brio… Et c’est suffisant pour payer sa place de ciné !
Pourquoi y aller ?
Pour réécouter le "tint tint lin tin, tin tin lin".
Ce qui peut freiner ?
Ras le bol de ces revival inutiles et qui sentent l'opération commerciale !