Voici donc les nouvelles « victimes » de mon Ciné Club :
Saving Mr. Banks (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
Quand un film me propose d’en apprendre plus sur l’un de mes films d’enfance (enfin je le regarde encore avec plaisir) favori tout en offrant le rôle principal à mon « mentor » Emma Thompson, j’aurais pu penser que rien ne m’empêcherait de le voir en salles le jour de sa sortie. Je ne sais pas pourquoi, mais en tout les cas circonstances ont fait que j’ai complètement raté son passage dans les salles de cinéma française. Erreur enfin corrigée, vu que je viens de dévorer ce film. Emma Thompson est tout simplement parfaite dans son rôle de British coincée et control freak au cynisme ravageur. Prêtant ses traits au génial Walt Disney, Tom Hanks nous fait rêver aussi et forme un sacré combo face à miss Thompson. Le reste du casting est lui aussi parfait tout spécialement Colin Farrell ou encore Paul Giamatti. C’est un régal d’en découvrir plus sur l’envers du décor qu’est le classique du 7ème Art, Mary Poppins. Quand on pense que ce film aurait pu ne jamais voir le jour au vu de la relation houleuse des deux personnages principaux, on se dit que le cinéma aurait vraiment perdu une sacré pépite. Dans ce biopic, les clins d’oeil à la version Disney de Mary Poppins sont nombreux et ne manqueront pas de ravir les fans. John Lee Hancock réussi l’exercice de style du biopic avec brio en proposant une double trame au récit se partageant entre la création du film et l’enfance de la créatrice du personnage. Les deux heures passent à une vitesse incroyable et c’est un véritable régal du début à la fin. Un film à voir tout spécialement si vous êtes fan de Disney et de Mary.
Arthur Newman (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
Wallace Avery décide de tout abandonner (ex-femme, fils, boulot) en simulant sa mort et en changeant d’identité. Il devient Arthur Newman et croise sur sa route le chemin de Mike, une jeune femme aussi (si ce n’est plus) paumée que lui. Ensemble, ils décident de se donner un nouveau départ. Cette comédie dramatique est passée plutôt inaperçue lors de sa sortie en France en mai dernier. Pourtant Colin Firth et Emily Blunt qui s’y donnent la réplique sont excellents et incarnent à la perfection ces deux personnages en pleine reconstruction. Ils portent le film du début à la fin et nous entraînent avec eux dans cet aventure oscillant entre rires et larmes où avant de trouver leur voie, ils empruntent celles des autres. Si le traitement reste assez classique, c’est tout de même une jolie surprise, surtout pour un premier film. Dante Ariola prouve ici qu’il est un excellent directeur d’acteurs à défaut de révolutionner le genre et c’est déjà pas mal.
August : Osage County (cliquez ici pour voir la bande-annonce)
Encore un film que j’aurai mis 6 mois à voir… Pourtant c’est pas faute de l’avoir sur ma liste dès l’annonce du tournage. Faut dire qu’au vu du casting (Meryl Streep, Benedict Cumberbatch, Julia Roberts ou encore Ewan McGregor), il aurait été étonnant qu’il n’attise pas ma curiosité. Encore une fois Meryl Streep est tout simplement hallucinante. Elle bouffe l’écran à chacune de ses apparitions et aurait vraiment mérité un Oscar pour sa prestation (elle a tout de même été nommée). Elle y incarne une mère de famille toxicomane et atteinte d’un cancer, qui après le décès de son mari, voit ses enfants revenir à la maison. Elle va tenter alors de reprendre le contrôle de sa vie et sa position dans la famille. John Wells met alors en place un « huis clos » familial, où chaque personnage est magistral, digne (par moment) des tragédies grecques. Le récit est brut, simple et tellement juste. Les dialogues sont parfaits et réservent au spectateur un grand huit émotionnel. Le tout se veut réaliste et la mise en place est donc assez lente, mais cela apporte à mon goût encore plus de puissance au résultat final.