Nous sommes notre seule limite
La fin approche à grand pas. Après 23 mois en Australie, il est maintenant temps pour moi de partir explorer de nouveaux pays, différentes cultures et un nouveau genre de NOURRITURE ! Au cours de ces 23 mois je me suis découvert un peu plus, j’ai obtenu des emplois auquels je n’avais jamais songé auparavant. Parmi mon top 3, j’ai été un fermier bio, un pêcheur de barramundi et un spécialiste environnemental dans un parc national. Génial non !?
- Participer à un véritable Road Trip avec 5 autre nationalités pendant trois semaines
- Apprendre à faire du Yoga Acrobatique
- Faire des sauts à l’élastique en BMX,
- Sauter en Parachute au-dessus de la Grande Barrière de Corail sur un coup de tête
- Plonger sur la Grande Barrière de Corail
- Apprendre à naviguer et diriger les voiliers pendant 4 jours
- Descendre 25km de rivière en Packraft
- Découvrir le SandBoarding
- Améliorer mon expérience en Surf, Snowboard et Escalade
- Explorer un pays en VTT
- Réaliser de nombreuses randonnées sur plusieurs jours dans les plus beaux endroits que l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont à offrir
La liste est encore longue lorsqu’on ajoute les Kangourous, Araignés, serpents, perroquets, crocodiles, aigles et autres beautés du monde!
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Moins de barrières, plus grande richesse intérieure
J’ai appris à me déplacer en faisant appel à différentes techniques de transport de la plus sûre à la plus aventureuse (comme vous le savez, je n’ai pas suivi cet ordre). Mon trip en VTT avec mon seul sac de 35L Only One et le fait de rester chez des locaux rencontrés sans planifier mon arrivé en Nouvelle-Zélande est la chose la plus gratifiante que j’ai pu faire… J’imagine.
En dernier mais pas des moindre, voyager seul autour de cet immense pays qu’est l’Australie m’a offert l’opportunité de rencontrer des centaines de personnes fabuleuses. Chaque fois que vous partagez une partie de votre temps avec quelqu’un, vous absorbez une partie de sa personnalité et commencez à regarder les choses différemment. Pour quel raison ?J’imagine que si vous voyagez assez longtemps avec quelqu’un, vous trouverez en elle une partie de sa personnalité qui vous inspire et qui renforcera votre auto-motivation pour concrétiser ce que vous voulez vraiment faire. Vous apportez de nouveaux challenges dans votre vie en même temps que vos yeux et votre esprit s’ouvrent de plus en plus.
C’est la raison pour laquelle j’apprécie pouvoir rester avec des locaux rencontrer sans planification préalable. Vous ne savez jamais de ce qui résultera de votre échange. Vous apprendrez quelque chose d’innatendue pour sûr qui peut-être un jour pourra se révéler utile.
D’un autre côté voyager n’aide pas du tout à vous installer quelque part, surtout lorsque vous prenez conscience des milliards de personnes à qui vous pouvez rendre visite afin de partager et d’écouter des histoires inoubliables. Assez souvent, rencontrer de nouvelles personnes provenant de diverses régions du monde pendant un certain lapses de temps vous incite à vous poser de plus en plus de questions sur vous-même concernant premièrement qui vous êtes et en second qui voulez vous être.
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Thredbo: Mon chez moi Australien
Je cherche toujours à savoir qui je veux être mais quelques éléments sont certains : Je veux passer ma vie au milieu des montagnes et dans les bois peut importe où, avec qui ou quel type de métier. La deuxième chose dont je suis sûr concerne le type de travail qui me correspond : je veux travailler à l’extérieur quelque soit le temps et mon environnement doit comporter quatre saisons! Pour finir, mon environnement doit me permettre de rester actif ainsi qu’être un terrain de jeux favorable pour tout un tas d’activités sportives outdoor!
Le seul endroit en Australie pouvant remplir ces critères est Thredbo : la meilleure station de sport de montagne été/hiver à travers toute l’Australie. J’ai découvert cet endroit en suivant mon cœur l’été dernier. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire après les Blue Moutains et avant de retourner à Sydney. Par conséquent j’ai décidé de faire de l’auto-stop de Katoomba à Thredbo. Cela me prit une bonne semaine mais je savais après un mois passé dans ce village que j’y retournerai pour la saison d’hiver. Maintenant, je peux vous garantir que j’ai choisi avec sagesse : J’ai passé 4 MOIS DE FOLIE !
J’ai travaillé dur, en me levant chaque matin à 5 :30 et travaillant jusqu’à 20 :30 six jours par semaine, jonglant avec deux emplois. Travailler avec deux équipes différentes et faire des choses différentes vous évite de sombrer dans l’ennui. Cela est essentiel si vous souhaitez maintenir la qualité et régularité de votre travail.
Je n’oublierai jamais les personnes fantastiques avec qui j’ai pu travailler. Je n’ai jamais été aussi content d’aller travailler (et j’ai déjà fait 15 vrais métiers différents!). Je savais à l’avance que je passerai une bonne journée peut importe avec qui j’allai travailler. Cet esprit était également présent sur la neige lorsque nous allions rider tous ensemble en coupant notre journée en deux ou bien durant nos jours de repos. Je suis certain que c’est cet esprit qui inspira « Gibbsy » à mettre en place la Coasters Cup (compétition dont le but est d’obtenir le maximum de points en exécutant des choses amusantes comme un frontflip en snowboard avec une pint à la main replaqué au sol, ou descendre les pistes en sous-vêtement pour l’amusement de tous!). Si vous n’avez jamais vu le film « Snow, Sex and Sun », il est temps de poser votre derrière dans le canapé et de cliquer sur Play ! Thredbo fut vraiment ma Bull Mountain et j’en étais le KING … KING Julian.
J’imagine que je n’aurai pas eu un moment si extraordinaire si la neige avait été absente. Bonne nouvelle, ce fut la meilleure saison d’hiver depuis plus de dix ans avec plus de jours de puff au mois de Juillet que je n’en ai jamais eu dans les Pyrénées en trois ans ! Puisque mon pass salarié pour la station me donnait accès aux remontées mécaniques, j’ai pu faire du snowboard autant que je le voulais, bien plus que lorsque j’étais en France!
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Voyager c’est de la Physique Quantique!
Cette situation m’aide à réaliser combien je suis chanceux. Attendez une minute, la chance n’a rien à voir là dedans !? Mes choix ont construit cette situation. Je ne suis pas emprisonné dans le système où dans la routine, je peux réaliser mes rêves et buts! Voyagez vous aide énormément à réaliser qui vous êtes.
Voyager vous aide vraiment à réaliser qui vous êtes sans ressentir la pression de vos proche qui veulent vous poussez sur un chemin qui semble bont pour eux et donc pour vous. Pour eux, un emploi stable signifie de l’argent=sécurité=moins de stress pour eux! Mais avez-vous profondément vu notre monde actuel ? Ce chemin ne prend pas le bonheur, l’accumulation de connaissance par l’échange imprévu ou la curiosité/l’ouverture d’esprit en considération. En conséquence votre esprit suffoque car tout ce qui n’est pas la routine vous effraie.
Si vous entrez dans le monde de la mécanique Quantique, vous découvrirez que le chaos y reigne. Vous pouvez être tout le monde à la fois et faire tout ce que vous voulez jusqu’à ce que vous découvrez qui vous êtes et qui vous n’êtes pas. Par la suite vous suivrez le bon chemin, celui à la fois créé par vous et fait pour vous. La vie est une expérience, l’innatendue lui donne toute sa valeur.
Je veux faire face à mes peurs et confronter les idées infondées avec la réalité de ce monde. Voyager est la meilleure école de la vie ouverte à tous où chacun d’entre nous est à la fois enseignant et étudiant. Tout le monde est intéressant, tout le monde à quelque chose à vous apporter. Nous ne le réalisons peut-être pas du premier coup mais si nous prenons le temps de découvrir plus profondément ces gens, il y a le l’or à l’intérieur.
Bientôt, je commencerai tout cela à nouveau : Thailande, Laos, Vietnam et Cambodge sont mes prochaines destinations. JE n’ai pas de plan autre qu’allez faire de l’escalade à Krabby. Je verrai bien ce qui s’y passe. Toutefois après quatre mois au sein du même village, j’ai besoin de reconnecter avec mon cœur pour trouver la voix que je veux suivre. Je sais déjà que je ne verrai pas tout et que je n’irai pas partout.