Officiellement, le »non » à l’indépendance de l’Ecosse vis-à-vis du Royaume Uni a gagné le référendum par 55% des suffrages contre 44%. Un score beaucoup plus important que ce qu’avaient « prédit » ou « prévu » les sondages.
L’Ecosse ne sera donc pas indépendante au terme du vote qui aura vu 2 millions d’écossais répondre « non » quand il en fallait 1,8 million pour faire passer le référendum. Et sitôt le résultat officiel annoncé, le leader indépendantiste Alex Salmond a reconnu la défaite et s’est félicité que plus de 1,5 million d’Ecossais aient répondu « oui ».
L’Ecosse va surtout réclamer à Londres, désormais, de respecter ses promesses dont celle de donner encore plus de pouvoirs au Parlement local écossais car les écossais ont entendu la promesse de David Cameron, Premier ministre britannique, lancée aux électeurs lors d’une déclaration solennelle au 10, Downing Street.
Avec une participation supérieure à 80%, la « nation écossaise » a joué un acte majeur de son Histoire et gagné encore un peu plus de pouvoirs, notamment en matière de décentralisation lui conférant un peu plus d’autonomie.
Ce processus d’éloignement de l’Ecosse aura diverses conséquences sur le Royaume-Uni, qui parait de moins en moins « uni » car les Gallois et les Nord-Irlandais pourraient, à leur tour, revenir à la charge en demandant également des pouvoirs plus importants. Ces derniers en particulier réclament déjà des pouvoirs fiscaux.
Le processus de décentralisation, lancé par Tony Blair en 1997, semble donc ne plus pouvoir s’arrêter …