Livre faisant partie de ma PAL Estivale.
L’histoire
Hazel a 16 ans et a un cancer. Un jour elle croise Augustus, 17 ans, en rémission. Mais Hazel estime que son état fait d’elle « une grenade ». Alors elle ne veut pas s’attacher. Pourtant elle va bientôt vivre sa plus belle histoire d’amour aux côtés d’Augustus.
Mon avis
On m’avait dit. On m’avait prévenue. « Ce livre est magnifique, tu vas pleurer ». Alors forcément, je m’apprête à vous décevoir … car non, je n’ai pas pleuré. Et pour être honnête, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au bouquin.
J’ai pris un peu le temps de réfléchir au pourquoi ? Pourquoi je n’ai pas aimé. Pourquoi j’ai trouvé ce livre long ? Pourquoi j’ai mis quasiment deux semaines à le lire. Alors oui … pourquoi ?
Eh bien, je ne sais pas trop. Je n’ai pas spécialement aimé la façon dont le livre était écrit, même si j’essayais de garder à l’esprit que ce livre était plus une sorte de journal intime écrit par Hazel elle-même.
Je n’ai pas non plus ressenti de « connexion » avec les personnes, et je pense que c’est en partir la cause de mon « désintérêt ».
On pourrait penser que l’histoire de jeunes malades va SYSTEMATQIUEMENT et de façon OBLIGATOIRE entrainer empathie et adhésion ? Et bien, sans être cruelle, je ne suis pas comme ça. Je ne vais pas aimer du jour au lendemain une personne avec qui je n’ai jamais eu d’affinités sous prétexte qu’elle est malade. Je ne serai pas indifférente, non, je serais triste, je serais touchée, émue, mais je ne deviendrais pas hypocrite au point de devenir subitement sa BFF. Alors je pense que c’est aussi pour ça. Je n’ai pas réussi à créer d’affinités avec Hazel et Augusutus. Et maladie ou pas, s’il n’y a pas d’affinités, il ne peut pas vraiment y avoir d’intérêt. Que ce soir dans la réalité ou dans les livres. Un point c’est tout.
Et puis je ne sais pas. Je n’ai pas été transportée dans l’histoire surtout. À aucun moment je n’ai vécu le livre, à aucun moment, j’ai oublié la réalité pour entrer dans la vie des 2 personnages, je suis restée à « lire un livre ». J’ai d’ailleurs repensé à 2 autres lectures, qui avaient pour thème la mort / la maladie / le handicap : « Et soudain tout change » de Gilles Legardinier et « Avant toi » de Jojo Moyes. Dans ces 2 livres les auteurs m’avaient transportée, me faisant oublier qui j’étais, me laissant penser que je vivais parmi les personnes. Et à la fin, en effet, j’étais touchée et j’ai (je l’avoue) versé quelques larmes.
« Nos étoiles contraires » est visiblement un livre positif racontant une belle histoire d’amour. Mais comme pour tout, il y a des avis contraires. Ce livre ne m’a pas touchée. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne vous touchera pas.
Bien entendu, j’ai aussi lu le livre sachant que le film allait sortir en salle à la fin de l’été. J’avais volontairement réussi à ne pas voir la bande annonce du film avant / pendant ma lecture. Une fois finie, j’ai donc regardé la bande annonce. En anglais. Elle ne m’a pas donné envie. Je l’ai vu un jour en français, j’ai trouvé ça encore plus épouvantable. Le film ne m’a donc même pas non plus donné envie. Ni le SMS de ma sœur que j’ai reçu un jour et qui disait « Va voir Nos Étoiles contraires, le film est trop bien mais n’oublie pas de prendre des mouchoirs ». Mouais … Je le regarderai quand il sortira en DVD. Ou pas. On verra.
En littérature, comme dans la vie, il y a des « Rendez-vous manqués ». Il est possible que « Nos Étoiles contraires » en fasse partie. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi de le lire, je n’aurais jamais la réponse à cette « possibilité ». Mais moi, je n’ai pas accroché. Tous les avis sont dans la nature …
Ma note :