1ere partie
Sueurs froides, mains moites, difficulté à respirer sont les principaux symptômes de l’attaque de panique.
C’est un moment de terreur intense durant laquelle la personne est incapable de se contrôler.
La crise peut durer de 10 à 20 minutes, qui paraissent une éternité pour le sujet. Elle atteint son intensité maximale en quelques minutes seulement.
Lors d’une attaque de panique, le sujet perd complètement pied avec la réalité.
Il est fréquent que les personnes sujettes à ces crises, que ce soit la première ou non, pensent qu’elles vont mourir.
Tout le monde peut y être confronté une fois dans sa vie au gré des circonstances. Mais il faut bien savoir que la plupart du temps, elle est imprévisible et peuvent se produire en l’absence d’élément déclencheur identifié.
Les principaux symptômes sont :
- Palpitations ou accélération du rythme cardiaque.
- Transpiration.
- Tremblements musculaires.
- Impression d’étouffement, d’étranglement.
- Douleur ou gêne dans le ventre et dans la poitrine.
- Peur de perdre contrôle sur soi, de perdre pied.
- Engourdissement ou picotements.
- Frissons et/ou bouffées de chaleur.
Entre 2% et 4% des Français touchés par les troubles paniques
La plupart des personnes n’ont ce type de crise qu’une seule fois dans leur vie : elles s’inquiètent naturellement de ce qui est train de leur arriver ! Donc pas de panique (!), si vous en avez déjà eu une, vous n’en aurez plus d’autres.
Mais pour 2% à 4% de la population française, ces crises se répètent régulièrement, se succèdent.
Elles créent un état de panique permanent dans la crainte de la survenue de la prochaine crise. On parle dans ce cas de troubles paniques, véritable maladie qui peut s’avérer très invalidante. A noter que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes par les troubles paniques. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien.
Dans le cas d’une simple attaque de panique, le plus prudent est d’isoler la personne afin de la protéger physiquement, lui montrer comment reprendre contrôle de sa respiration, la rassurer. Plus tard, de l’emmener aux urgences ou chez un médecin afin qu’elle mesure l’innocuité de ce qui lui est arrivé.
La 2ème partie de l’article, sur le traitement (psychothérapie et antidépresseurs/anxiolytiques), très bientôt !