Je ne sais pas si les jeunes sont l’avenir du monde, j’ai dû être jeune moi aussi, un jour, j’avoue que je ne m’en souviens plus, ou peut-être que non, finalement, j’ai toujours été chauve, vieux et tout ridé comme Gollum, mais moi bien avant l’anneau du mariage. Enfin bref je ne sais pas ce que deviendront tous ces jeunes qui ne veulent pas changer la vie, mais ça me rend triste. Enfin pas triste. Étonné. Surpris. Désarmé. Face à tant d’acceptation des règles d’un monde qui ne dépend que de nous. Ou non c’est pas l’acceptation qui me désarme, c’est d’être un vieux con, tonton bec de lièvre qu’on entend radoter à la fin des repas de famille.
C’est ainsi, donc je suis, telle est leur devise aux djeuns. Je généralise, hein, c’est plus simple, on va pas s’emmer*** avec une pensée complexe en l’an 8 de l’après-twitter.
Vous me direz, c’est pas pire que d’avoir été maoïste en 68 et rentier en 2014, je ne vise personne, j’ai les noms, ni de faire carrière en politique sans rien connaître d’autre que le Parti, le cabinet et l’Assemblée (clic), sans jeu de mots sur « cabinet », et c’est moins grave qu’une phobie administrative, qu’un ancien Président mis en examen ou de faire la queue 15 heures au Louvre pour un I-Phone 6 à 800€.
J’en étais là à me lamenter chaque matin que Dieu fait pour Aymeric (clic) quand j’ai échangé avec mon jeune neveu, brillant juriste fiscaliste libéral de Neuilly, sur les vertus des dispositifs fiscaux qui permettent aux joueurs de foot expatriés de bénéficier d’une exonération fiscale de 30% de leurs revenus. 30%. De centaines de milliers d’euros. On est un peu loin des 40€ de prime versée généreusement au profit des pensionnés les plus modestes, mais quand il s’agit d’argent public bien placé, la Gauche (ou la Droite) ne sait plus compter.
Si tous les gars du monde… et bien on pourrait agir en matière fiscale comme pour la couche d’ozone, laquelle, grâce au volontarisme politique des années 80, finit par se reconstituer (clic). Les années 80, c’était avant. Le programme commun, les 110 propositions, Noah à Roland-Garros et la Lorraine à Paris. Les années 80. Quand je mettais du gel dans sur mon abondante toison crânienne avec une bombe au CFC.
« Dans cette période si sombre où l’atmosphère est « pour paraphraser Eduardo Mendoza deux degrés au-dessus d’affligeant et un degré en-dessous d’irrespirable (LES INROCKS, N° 981 du 17 septembre 2014) », je ne résiste pas au plaisir de vous offrir GRATUITEMENT mon échange sur Facebook avec ce neveu qui répond au doux pseudo de Frank Verlaat, désolé, comme je suis un vieux con, je n’ai pas trouvé la fonction « intégrer dans un blog », alors c’est un old copy/cut… Enjoy ! à part ça c’est lui sur la photo tout en haut, à une époque où je l’invitais en vacances… Si j’avais su !
Voilà en quoi consiste (en simplifiant) une partie de mon taf…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble