Quand on a envie de sortir du ronron médiatique hexagonal qui nous condamne à subir l’éternel match de ping-pong – un peu lassant je l’avoue tant il m’apparait caricatural d’un côté comme de l’autre – entre ses aficionados et ses opposants, rien de tel que de s’intéresser à la manière dont a été perçue l’intervention de François Hollande à l’étranger. Et là, ô miracle, voilà qu’elle semble correspondre à l’idée générale que je m’en faisais, attestée par ce live-tweet.
j’en veux pour preuve les propos de ce journaliste du Sénégal qui estime tout comme moi que François a Hollande "a tenté de faire illusion avec la politique étrangère". Ou l’analyse de cet autre, italien cette fois, qui l’estime habile car " Toute la première partie a été dédiée aux crises internationales, domaine où la présidence Hollande est le moins en difficulté." Ou cet espagnol pour qui "Cette conférence de presse a quelque chose d’extrêmement archaïque. Il n’y a guère que la France, la Russie, Cuba et l’Espagne qui ont l’honneur de faire des conférences interminables. Aucune nouveauté n’a été annoncée. " J’ai en effet pensé, comme bien d’autres qui ont assisté à cette conférence de presse présidentielle je suppose, que cette allocution retransmise dans tant de médias audio et visuels ou écrits avait quelque chose d’une allure un peu (beaucoup…) monarchique… Sauf que le roi est nu, qu’il m’est apparu terne et sans saveur, sans passion, sans désir, pour tout dire au bout du rouleau et usé jusqu’à la corde, contrairement à certains commentaires plutôt dithyrambiques entendus ou lus ici et là. Mais peut-être était-ce simplement dû très prosaïquement à une défaillance de la clim qui nous a livré ce bon François si manifestement transpirant ? je dis ça….
Jeu de briques
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