Supertramp #4:
Rick Davies: chant, claviers
Dougie Thomson: basse
Bob Siebenberg: batterie
John Anthony Helliwell: saxophone
Deux ans après la réussite de "Brother where you bound", Supertramp remet le couvert, en octobre 1987, avec l'album "Free As A Bird" (#93 UK-#101 US), produit par Supertramp, Rick Davies (de Supertramp non?) et Tom Lord-Alge.
It's alright (Rick Davies)
Not the moment(Rick Davies)
It doesn't matter(Rick Davies)
Where I stand (R.Davies-M.Hart)
Free as a bird(Rick Davies)
I'm beggin' you(Rick Davies)
You never can tell with friends(Rick Davies)
Thing for you(Rick Davies)
An awful thing to waste(Rick Davies)
Musiciens additionnels:
(Liste non-exhaustive)
Mark Hart: chant, guitare, claviers
Marty Walsh: guitare
Scott Page: cuivres
Lee Thornburg: cuivres
Steve Reid: percussions
Que s'est-il passé?
Comment peut-on passer de "Brother where you bound" à "Free as a bird"?
Passer d'un disque qui explore les styles fétiches de Rick Davies, blues, jazz, hard rock, ballades et rock progressif, à un disque de danse vaguement funky avec boites à rythmes, ensemble de cuivres et choeurs souls féminins?
Ce n'est pas que "Free As A Bird" soit mauvais... enfin si, mais pas que, il manque surtout d'énergie et d'inspiration.
Les morceaux tombent complètement à plat, ont de la peine à décoller et l'on ne retrouve que trop peu le charme du grand Supertramp.
Les déçus de "Free As A Bird", et nous furent légions à l'époque, nous sommes tous dit, "ben peut-être que c'est mieux chez Hodgson?".
Que nenni, la surprise fut de taille: le "Hai Hai" du Roger en question était encore pire.
Avec cet album, Supertramp signe la fin de sa carrière commerciale.
Il sera d'ailleurs le dernier à se classer dans le prestigieux Billboard américain.
Mark Hart, devient ici un invité de tout premier ordre, co-écrivant et co-chantant le très médiocre "Where I stand".
De toutes manières, tout le disque est médiocre et personnellement, je ne sauverais aucun titre de ce naufrage.
Peut-être peut-on sauver la pochette, qui montre Frédéric Chopin sur son piano, composant la 9e de Beethoven.
Aucun single n'aura le moindre succès en Angleterre comme aux Etats-Unis.
Pour la tournée, histoire peut-être de récupérer un peu le grand public de Supertramp, le groupe décide de reprendre plusieurs titres de Roger Hodgson chantés par Mark Hart: "The logical song", "Take the long way home", "Breakfast in America" et "Dreamer", contre l'avis de Dougie Thomson, ami fidèle de Hodgson.
Ceci va amener de nouvelles tensions dans le groupe, amenant sa dissolution, mais pas après un nouvel album live.
© Pascal Schlaefli
Urba City
18 septembre 2014
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